Les chantiers navals coréens ont enregistré en 2017 de meilleurs résultats et un rebond des commandes. 2018 s’annonce toutefois encore comme une année compliquée et incertaine.
Sur les neuf premiers mois de 2017, les principaux chantiers coréens ont affiché des résultats positifs. Retournement de situation spectaculaire, DSME a, sur le troisième trimestre, ainsi réalisé 190 millions de dollars de profits contre 171 millions de pertes un an auparavant. Ils ont également enregistré un fort rebond des commandes, lesquelles ont atteint de janvier à novembre 5,74 millions de CGT pour l’ensemble de la construction navale coréenne.
Ils ne sont toutefois pas encore tirés d’affaire. Pour preuve, la récente annonce de Samsung Heavy d’émettre pour 1,2 milliard de dollars de nouvelles actions en 2018.
Les bons résultats annoncés étaient en effet pour beaucoup le fruit des restructurations et des allègement d’effectifs qu’ils ont entrepris. Selon la Korean Shipbuilding Association, le secteur et ses sous-traitants ont supprimé 37.000 emplois en 2016 et 35.400 sur les six premiers mois de 2017.
Contrecoup des faibles commandes de 2015
Mais sur la fin d’année, ils ont commencé à subir le contrecoup du peu de commandes enregistrées en 2015 et des tarifs serrés alors pratiqués pour attirer les clients. Les ventes d’HHI, SMI et DSME étaient ainsi au troisième trimestre inférieures de 27,3, 37 et 19,8 % à celles de l’année précédente. D’où un recul des profits de 85,6 à 295 millions de dollars et de 21,6 à 77 millions de dollars pour HHI et SMI, ce dernier prévoyant même une perte de 449 millions de dollars pour l’année. Ce phénomène va en effet se faire pleinement sentir sur la fin 2017 et 2018.
Or dans le même temps, ils sont confrontés à une hausse du prix des plaques d’acier et à une difficulté grandissante à dégraisser tandis qu’ils ont un coût de main-d'œuvre plus élevé que leurs voisins, Japon excepté, et que les retraites d’employés autrefois pléthoriques pèsent sur leurs comptes.
Ils ne sont toutefois pas encore tirés d’affaire. Pour preuve, la récente annonce de Samsung Heavy d’émettre pour 1,2 milliard de dollars de nouvelles actions en 2018.
Les bons résultats annoncés étaient en effet pour beaucoup le fruit des restructurations et des allègement d’effectifs qu’ils ont entrepris. Selon la Korean Shipbuilding Association, le secteur et ses sous-traitants ont supprimé 37.000 emplois en 2016 et 35.400 sur les six premiers mois de 2017.
Contrecoup des faibles commandes de 2015
Mais sur la fin d’année, ils ont commencé à subir le contrecoup du peu de commandes enregistrées en 2015 et des tarifs serrés alors pratiqués pour attirer les clients. Les ventes d’HHI, SMI et DSME étaient ainsi au troisième trimestre inférieures de 27,3, 37 et 19,8 % à celles de l’année précédente. D’où un recul des profits de 85,6 à 295 millions de dollars et de 21,6 à 77 millions de dollars pour HHI et SMI, ce dernier prévoyant même une perte de 449 millions de dollars pour l’année. Ce phénomène va en effet se faire pleinement sentir sur la fin 2017 et 2018.
Or dans le même temps, ils sont confrontés à une hausse du prix des plaques d’acier et à une difficulté grandissante à dégraisser tandis qu’ils ont un coût de main-d'œuvre plus élevé que leurs voisins, Japon excepté, et que les retraites d’employés autrefois pléthoriques pèsent sur leurs comptes.