Depuis son arrivée en juin à la coprésidence du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos (STM), Delphine Chouin s’est largement immergée dans les dossiers locaux de l’association professionnelle. PIF-PEC, PCF, formation, report modal… Même si elle a laissé une partie des dossiers à Stéphane Salvetat, l’autre coprésident, son emploi du temps reste chargé.
Lors de l’assemblée générale de juin, vous aviez indiqué que vous assureriez la promotion de la profession pour pallier le problème de recrutement. Comment allez-vous articuler cette politique ?
La formation et l’emploi sont des priorités pour notre secteur. La profession souffre d’un problème de recrutement. Il faut savoir attirer de plus en plus de jeunes dans nos entreprises. Nous défendons un projet de formation intitulé "Organisateur de transports aériens ou maritimes de marchandises (OTAMM) ". Il est destiné aux entreprises spécialistes de la commission de transport. Ce dispositif a été créé à la suite d’un travail commun où les postes prioritaires ont été définis.
La formation se déroulera sur le site de l’Afpa de Marseille, sur le site universitaire de Saint-Jérôme. Les cours commenceront en janvier et la présence en entreprise à partir du mois d’avril. Ce qui permettrait aux alternants de pouvoir pallier les congés estivaux de nos salariés.
La formation et l’emploi sont des priorités pour notre secteur. La profession souffre d’un problème de recrutement. Il faut savoir attirer de plus en plus de jeunes dans nos entreprises. Nous défendons un projet de formation intitulé "Organisateur de transports aériens ou maritimes de marchandises (OTAMM) ". Il est destiné aux entreprises spécialistes de la commission de transport. Ce dispositif a été créé à la suite d’un travail commun où les postes prioritaires ont été définis.
La formation se déroulera sur le site de l’Afpa de Marseille, sur le site universitaire de Saint-Jérôme. Les cours commenceront en janvier et la présence en entreprise à partir du mois d’avril. Ce qui permettrait aux alternants de pouvoir pallier les congés estivaux de nos salariés.
Pourquoi trouvez-vous important d’assurer des relations entre les commissionnaires de transport et la douane ?
Le STM entretient des relations régulières avec les administrations de contrôle (douanes, Sivep) sur des problématiques locales comme nationales, aussi bien sur des sujets règlementaires, d’infrastructures, que numériques.
Je pense à notre demande d’interopérabilité de la plateforme France Sésame avec Ci5. France Sésame a été créé pour la Direction générale des douanes, afin de prendre les rendez-vous phytosanitaires ou vétérinaires mais n’est pas connecté avec les CCS Ci5 et S)One. Ce qui multiplie les interfaces pour les opérateurs.
Comment le sujet du PIF/PEC a progressé ? Avez-vous obtenu satisfaction ou non sur cette question ?
Le sujet du PIF-PEC est toujours un sujet brûlant, ou plutôt du PCF, qui est le nom officiel des bâtiments regroupant l’ensemble des contrôles phytosanitaires et vétérinaires.
Il y a des problématiques différentes à Marseille et à Fos. À Marseille, le hangar 17, bien que neuf, souffre de malfaçons et des travaux sont en cours. Après ces travaux, le GPMM a fait part de son souhait de mettre fin à la gestion du bâtiment.
Comme le STM gère déjà le PCF de Fos via sa filiale STM Entreprise, il serait logique nous nous positionnions.
Pour le Poste de contrôle aux frontières (PCF) de Fos, qu’avez-vous retenu de vos échanges avec les deux entreprises qui ont étudié la question ?
À Fos, le PCF actuel va disparaître à terme, dans le cadre du projet d’amélioration des connexions ferroviaires entre Eurofos et Seayard. Comme le STH l’avait fait au Havre il y a une quinzaine d'années, il va falloir bâtir un nouveau PCF à l’horizon 2025-2026. Une délégation du STM se rendra au Havre à la mi-novembre pour en étudier le fonctionnement.
Le STM est prêt à engager un investissement pendant quinze ou vingt ans. Nous espérons que le port de Marseille nous permettra d’assurer l’équilibre économique d’un tel projet car il s’agit d’un service public. Le GPMM a demandé un benchmark des PCF en France et en Europe aux sociétés Systra et See'Up. Le STM et plusieurs de ses adhérents ont fait part de leurs propositions face aux différentes problématiques. Il est toujours utile de pouvoir se comparer avec les ports concurrents et de s'inspirer des bonnes idées.
Cela rejoint la volonté de l’État concernant les "Points uniques de contrôle (PUC)" pour permettre l'amélioration du fonctionnement des services de contrôles (douanes, phyto/véto) et contribuer à une meilleure compétitivité des ports français pour donner suite au rapport Daher-Hémar. La prochaine réunion se tiendra en Préfecture courant décembre.