À seulement seize mois d'un grand durcissement de la législation mondiale sur les émissions de soufre du transport maritime, les armateurs de ligne régulière n'ont pas pris toutes les mesures pour se conformer à la future norme mais le scrubber se popularise.
Au 1er janvier 2020, la limite de teneur en soufre pour les fumées issues du fuel de soute passera de 3,5 à 0,5 % dans toutes les mers du monde. La décision a été prise sous l'égide de l'OMI lors de la 70e réunion du Comité pour la protection de l'environnement marin (MEPC), en octobre 2016. Cette norme incluse dans l'annexe VI de la convention internationale Marpol vise à réduire l'impact des oxydes de soufre, nocifs pour les êtres vivants.
Or, les armateurs de ligne régulière ne se précipitent pas pour prendre les devants. D'après Alphaliner, "la majorité des opérateurs de porte-conteneurs semblent toujours indécis sur la façon de se conformer à la nouvelle réglementation".
Le GNL encore très marginal
Même drastiquement réduite, la limite mondiale du taux de soufre restera supérieure à ce qu'elle est dans les deux zones de basses émissions (Seca, Sulphur Emission Control Areas) de la Manche et de la mer du Nord/mer Baltique, soit 0,1 %. Avant l'entrée en vigueur de cette norme en janvier 2015, les armateurs ont contesté le calendrier d'application mais se sont finalement adaptés rapidement, le plus souvent en brûlant des fuels plus légers en soufre ou en utilisant des mécanismes de dépollution des rejets.
Or, les armateurs de ligne régulière ne se précipitent pas pour prendre les devants. D'après Alphaliner, "la majorité des opérateurs de porte-conteneurs semblent toujours indécis sur la façon de se conformer à la nouvelle réglementation".
Le GNL encore très marginal
Même drastiquement réduite, la limite mondiale du taux de soufre restera supérieure à ce qu'elle est dans les deux zones de basses émissions (Seca, Sulphur Emission Control Areas) de la Manche et de la mer du Nord/mer Baltique, soit 0,1 %. Avant l'entrée en vigueur de cette norme en janvier 2015, les armateurs ont contesté le calendrier d'application mais se sont finalement adaptés rapidement, le plus souvent en brûlant des fuels plus légers en soufre ou en utilisant des mécanismes de dépollution des rejets.