L’Association française du gaz a interpellé les candidats à la prochaine élection présidentielle sur le potentiel du biogaz dans la transition énergétique de la France. Deux de ses douze propositions concernent le transport maritime et les ports.
Pour l'Association française du gaz, le gaz naturel liquéfié (GNL) est la seule énergie disponible, capable d’accompagner la transition énergétique du transport maritime "à court terme et de façon compétitive".
Dans un manifeste publié le 17 janvier, elle affirme que "le GNL réduit de façon drastique les polluants locaux tels que les oxydes d'azote (NOx) et de soufre (SOx) ainsi que les particules fines, les nuisances sonores et jusqu’à 23 % les émissions de gaz à effet de serre (GES). Les armateurs français sont déjà bien positionnés sur le marché des navires GNL avec 27 navires en commande sur les 350 existants et à venir".
Le manifeste de l’AFG transmis aux candidats à la prochaine élection présidentielle française estime que l’utilisation du GNL d’origine fossile dans le maritime sera de courte durée toutefois. "Les navires GNL consommeront très rapidement une part croissante de bioGNL ou de e-méthane liquide produit à partir d’hydrogène renouvelable et de dioxyde de carbone (CO2)".
Soutenir la conversion de la flotte française
Dans cette perspective, l’AFG propose d’encourager la production de biogaz sous toutes ses formes sur le territoire français en soutenant les projets de méthanisation agricoles et industriels. Cette proposition s’accompagne d’un volet "infrastructures" pour le transport et le soutage du biogaz français dans les ports nationaux. Des aides financières sont également recommandées "pour accélérer la conversion de la flotte française et aider ses armateurs à répondre à leurs engagements climatiques". Ces aides cibleraient "le retrofit des moteurs, l’installation de réservoirs et de systèmes d’alimentation adaptés à la propulsion au gaz".
Créer un écosystème portuaire
Pour l’AFG, "l’attractivité future des ports dépendra de leur capacité à avitailler les acteurs du maritime en énergies vertes et notamment en gaz renouvelable et bas carbone". Son manifeste cite l'exemple du projet d’usine de liquéfaction de biométhane porté par CMA CGM, Elengy, EveRé et TotalEnergies sur le port de Fos à partir de déchets ménagers de la métropole Aix-Marseille-Provence.
"Grâce au soutien des pouvoirs publics, cette initiative privée pourrait en appeler d’autres dans les ports français". L'AFG évoque aussi la présence des terminaux méthaniers à Fos (deux), Montoir-de-Bretagne et à Dunkerque. "Ces terminaux qui contribuent à la diversification et à la sécurisation des approvisionnements énergétiques de la France peuvent importer aussi du gaz renouvelable et bas carbone".
Pour stimuler la création de cet "écosystème portuaire" en faveur du biogaz, le manifeste propose d’étendre les dispositions du code de l’Environnement. Celui-ci prévoit que "les commandes publiques doivent comporter un critère environnemental. Ses dispositions pourraient être étendues à toutes passations de commandes et à tous les renouvellements de contrats d'une autorité portuaire pour les inciter à privilégier les solutions énergétiques les plus ambitieuses pour les navires mais aussi le dragage ou les services maritimes".
Dans un manifeste publié le 17 janvier, elle affirme que "le GNL réduit de façon drastique les polluants locaux tels que les oxydes d'azote (NOx) et de soufre (SOx) ainsi que les particules fines, les nuisances sonores et jusqu’à 23 % les émissions de gaz à effet de serre (GES). Les armateurs français sont déjà bien positionnés sur le marché des navires GNL avec 27 navires en commande sur les 350 existants et à venir".
Le manifeste de l’AFG transmis aux candidats à la prochaine élection présidentielle française estime que l’utilisation du GNL d’origine fossile dans le maritime sera de courte durée toutefois. "Les navires GNL consommeront très rapidement une part croissante de bioGNL ou de e-méthane liquide produit à partir d’hydrogène renouvelable et de dioxyde de carbone (CO2)".
Soutenir la conversion de la flotte française
Dans cette perspective, l’AFG propose d’encourager la production de biogaz sous toutes ses formes sur le territoire français en soutenant les projets de méthanisation agricoles et industriels. Cette proposition s’accompagne d’un volet "infrastructures" pour le transport et le soutage du biogaz français dans les ports nationaux. Des aides financières sont également recommandées "pour accélérer la conversion de la flotte française et aider ses armateurs à répondre à leurs engagements climatiques". Ces aides cibleraient "le retrofit des moteurs, l’installation de réservoirs et de systèmes d’alimentation adaptés à la propulsion au gaz".
Créer un écosystème portuaire
Pour l’AFG, "l’attractivité future des ports dépendra de leur capacité à avitailler les acteurs du maritime en énergies vertes et notamment en gaz renouvelable et bas carbone". Son manifeste cite l'exemple du projet d’usine de liquéfaction de biométhane porté par CMA CGM, Elengy, EveRé et TotalEnergies sur le port de Fos à partir de déchets ménagers de la métropole Aix-Marseille-Provence.
"Grâce au soutien des pouvoirs publics, cette initiative privée pourrait en appeler d’autres dans les ports français". L'AFG évoque aussi la présence des terminaux méthaniers à Fos (deux), Montoir-de-Bretagne et à Dunkerque. "Ces terminaux qui contribuent à la diversification et à la sécurisation des approvisionnements énergétiques de la France peuvent importer aussi du gaz renouvelable et bas carbone".
Pour stimuler la création de cet "écosystème portuaire" en faveur du biogaz, le manifeste propose d’étendre les dispositions du code de l’Environnement. Celui-ci prévoit que "les commandes publiques doivent comporter un critère environnemental. Ses dispositions pourraient être étendues à toutes passations de commandes et à tous les renouvellements de contrats d'une autorité portuaire pour les inciter à privilégier les solutions énergétiques les plus ambitieuses pour les navires mais aussi le dragage ou les services maritimes".