Un rapport de l’Ifremer souligne une hausse sensible des emplois dans l’économie maritime française en 2019 par rapport à 2013. Une grande partie de ces emplois sont liés au tourisme littoral.
L’économie maritime française employait 525.000 personnes en 2019 un chiffre en hausse de 14 % par rapport à 2013, selon un rapport de l'Ifremer publié le 8 novembre. La valeur ajoutée du secteur a progressé de 22 % sur la période pour atteindre 43,3 milliards d’euros en 2019 contre 35,6 milliards d’euros six ans plus tôt.
"L’activité a retrouvé en 2019, un chiffre d’affaires équivalent à celui d’avant la crise économique de 2008, mais le nombre d’emplois est resté néanmoins inférieur", a souligné Régis Kalaydjian, économiste à l’Ifremer et coauteur du rapport "Données économiques maritimes françaises 2021". Les activités maritimes pèsent environ 1,5 % du produit intérieur brut et emploient 1,7 % de la population active, un poids comparable à celui d’autres pays, comme l’Allemagne et les États-Unis.
Le tourisme littoral représente à lui seul plus de la moitié de la valeur ajoutée maritime et les deux tiers des emplois maritimes.
Trois autres secteurs viennent ensuite et représentent chacun 5 à 7 % de la valeur ajoutée et des emplois : les produits de la mer (pêche, aquaculture, commerce et transformation des produits), la construction navale et le transport maritime et fluvial.
Le secteur public non marchand (marine nationale, intervention de l’État en mer, protection de l'environnement, recherche scientifique) représente quant à lui 8 à 9 % du secteur maritime total.
Secteur en évolution
"Le prochain rapport devrait permettre de voir si la part des énergies marines renouvelables, aujourd’hui mineure, sera devenue plus significative, à la faveur des politiques publiques sur le changement climatique", a indiqué Régis Kalaydjian. "Nous pourrons également évaluer les impacts sur l'économie maritime de la crise Covid", a-t-il ajouté.
Les premières données collectées pour 2020 "semblent indiquer un impact significatif sur l'économie maritime", selon le rapport.
"Ces informations mettent en lumière les évolutions du monde maritime et évaluent la «valeur» que notre société retire de l’océan, ce bien commun qui nous offre par ailleurs des services écosystémiques qui mériteraient eux aussi d'être pris en compte", a ajouté François Houllier, PDG de l’Ifremer.
"L’activité a retrouvé en 2019, un chiffre d’affaires équivalent à celui d’avant la crise économique de 2008, mais le nombre d’emplois est resté néanmoins inférieur", a souligné Régis Kalaydjian, économiste à l’Ifremer et coauteur du rapport "Données économiques maritimes françaises 2021". Les activités maritimes pèsent environ 1,5 % du produit intérieur brut et emploient 1,7 % de la population active, un poids comparable à celui d’autres pays, comme l’Allemagne et les États-Unis.
Le tourisme littoral représente à lui seul plus de la moitié de la valeur ajoutée maritime et les deux tiers des emplois maritimes.
Trois autres secteurs viennent ensuite et représentent chacun 5 à 7 % de la valeur ajoutée et des emplois : les produits de la mer (pêche, aquaculture, commerce et transformation des produits), la construction navale et le transport maritime et fluvial.
Le secteur public non marchand (marine nationale, intervention de l’État en mer, protection de l'environnement, recherche scientifique) représente quant à lui 8 à 9 % du secteur maritime total.
Secteur en évolution
"Le prochain rapport devrait permettre de voir si la part des énergies marines renouvelables, aujourd’hui mineure, sera devenue plus significative, à la faveur des politiques publiques sur le changement climatique", a indiqué Régis Kalaydjian. "Nous pourrons également évaluer les impacts sur l'économie maritime de la crise Covid", a-t-il ajouté.
Les premières données collectées pour 2020 "semblent indiquer un impact significatif sur l'économie maritime", selon le rapport.
"Ces informations mettent en lumière les évolutions du monde maritime et évaluent la «valeur» que notre société retire de l’océan, ce bien commun qui nous offre par ailleurs des services écosystémiques qui mériteraient eux aussi d'être pris en compte", a ajouté François Houllier, PDG de l’Ifremer.