La joint-venture japonaise qui va regrouper les trois armateurs nippons Mitsui OSK Line (Mol), Nippon Yusen Kaisha (NYK) et Kawasaki Kisen Kaisha (K-Line) sera baptisée Ocean Network Express. Cette nouvelle structure commune, dont l'acronyme de "One" lui donnera des ambitions de premier de la classe du shipping mondial, sera immatriculée à Singapour.
Sept mois après avoir annoncé leur regroupement, les trois armateurs japonais Mitsui OSK Line (Mol), Nippon Yusen Kaisha (NYK), et Kawasaki Kisen Kaisha ("K" Line) ont levé le voile sur le nom de leur future structure commune. Tandis que la holding sera basée au Japon, le siège de la joint-venture, baptisée Ocean Network Express (One), sera situé à Singapour. Elle regroupera cinq filiales d'envergure régionale dont une sera située dans la cité-État, les autres étant basées à Hong Kong, Londres (Royaume-Uni), Richmond (Virginie, États-Unis) et enfin Sao Paulo (Brésil).
Un processus bravant la décision de la FMC
La nouvelle structure commune aux trois armateurs japonais est prévue pour devenir opérationnelle le 1er avril 2018, une fois obtenu l'accord des autorités réglementaires en matière de concurrence. L'annonce de la future création d'Ocean Network Express par les partenaires semble donner raison à Alphaliner qui, il y a moins d'un mois, estimait qu'ils avaient tout intérêt à accélérer le processus malgré l'invalidation du projet par la Federal Maritime Commission (FMC).
Les autorités américaines avaient opposé leur veto à la mise en place de cette structure tripartite en jugeant que les trois armateurs pouvaient échanger, pendant la période préparatoire, des informations commerciales.
Avec une capacité cumulée de 7,2 % de l'offre mondiale, l'acronyme du conglomérat japonais "One", ne figurera pas en avril 2018 au premier rang du shipping mondial. Il se trouvera à la sixième place, derrière Maersk Line, MSC, CMA CGM, Cosco et Hapag-Lloyd. Au 7 juin, NYK, huitième armateur du monde, exploite une flotte de 104 porte-conteneurs, pour une capacité totale de 588.555 EVP, Mol (11e) opère 78 navires pour 512.580 EVP et "K" Line (14e) présente une offre cumulée de 358.498 EVP, répartie sur les 61 navires de sa flotte. Dans les conditions actuelles, le nouvel ensemble totaliserait une capacité de 1,459 million d'EVP.
Reste à savoir si d'ici-là d'autres opérations de fusions viendront bouleverser l'ordre établi dans le secteur de la ligne régulière.
Un processus bravant la décision de la FMC
La nouvelle structure commune aux trois armateurs japonais est prévue pour devenir opérationnelle le 1er avril 2018, une fois obtenu l'accord des autorités réglementaires en matière de concurrence. L'annonce de la future création d'Ocean Network Express par les partenaires semble donner raison à Alphaliner qui, il y a moins d'un mois, estimait qu'ils avaient tout intérêt à accélérer le processus malgré l'invalidation du projet par la Federal Maritime Commission (FMC).
Les autorités américaines avaient opposé leur veto à la mise en place de cette structure tripartite en jugeant que les trois armateurs pouvaient échanger, pendant la période préparatoire, des informations commerciales.
Avec une capacité cumulée de 7,2 % de l'offre mondiale, l'acronyme du conglomérat japonais "One", ne figurera pas en avril 2018 au premier rang du shipping mondial. Il se trouvera à la sixième place, derrière Maersk Line, MSC, CMA CGM, Cosco et Hapag-Lloyd. Au 7 juin, NYK, huitième armateur du monde, exploite une flotte de 104 porte-conteneurs, pour une capacité totale de 588.555 EVP, Mol (11e) opère 78 navires pour 512.580 EVP et "K" Line (14e) présente une offre cumulée de 358.498 EVP, répartie sur les 61 navires de sa flotte. Dans les conditions actuelles, le nouvel ensemble totaliserait une capacité de 1,459 million d'EVP.
Reste à savoir si d'ici-là d'autres opérations de fusions viendront bouleverser l'ordre établi dans le secteur de la ligne régulière.
