Le secteur du transport maritime subit de plein fouet les conséquences de la pandémie de coronavirus qui complique l'acheminement des marchandises, ravivant même le spectre de pénuries, tempérées par un début de reprise chinoise.
"Les plaques tournantes du transport maritime sont touchées", a alerté jeudi 19 mars Kitack Lim, secrétaire général de l’Organisation maritime internationale (OMI), dans une vidéo postée sur le site de l'organisation. "En ces temps difficiles, la capacité du secteur à livrer des biens vitaux, notamment des fournitures médicales et des denrées alimentaires, sera essentielle pour répondre à cette pandémie et, à terme, la surmonter", a-t-il poursuivi.
La marine marchande est en effet un maillon essentiel en amont de la chaîne d'approvisionnement de nombreux produits du quotidien vendus dans les supermarchés, pris d'assaut ces dernières semaines par des clients paniqués par la pandémie de Covid-19 et le confinement.
Si les autorités françaises et américaines se veulent rassurantes sur le risque de pénurie, l'approvisionnement Outre-Manche d'une majorité de distributeurs britanniques est perturbée, selon une étude du cabinet Retail Economics publiée en début de mois. "Nous avons besoin de votre aide. Nous demandons que chacun fasse attention à la manière dont il fait ses courses", ont écrit les principales enseignes du Royaume-Uni dans une lettre publiée par les quotidiens nationaux dimanche et lundi.
"Les navires contraints d'attendre quatorze jours"
"La situation est surtout problématique quand il s'agit d'accoster", a expliqué Guy Platten, secrétaire général de l'International Chamber of Shipping (ICS), "les navires étant parfois contraints d'attendre quatorze jours" pour respecter une quarantaine. C'est le cas par exemple dans les ports de l'État de Queensland, au nord-est de l'Australie, qui ont considérablement durci leurs règles pour tenter de freiner la propagation du Covid-19. Dans le pire des cas, "les ports sont fermés et les navires s'en voient donc refuser l'entrée", a déploré Kitack Lim.
La marine marchande est en effet un maillon essentiel en amont de la chaîne d'approvisionnement de nombreux produits du quotidien vendus dans les supermarchés, pris d'assaut ces dernières semaines par des clients paniqués par la pandémie de Covid-19 et le confinement.
Si les autorités françaises et américaines se veulent rassurantes sur le risque de pénurie, l'approvisionnement Outre-Manche d'une majorité de distributeurs britanniques est perturbée, selon une étude du cabinet Retail Economics publiée en début de mois. "Nous avons besoin de votre aide. Nous demandons que chacun fasse attention à la manière dont il fait ses courses", ont écrit les principales enseignes du Royaume-Uni dans une lettre publiée par les quotidiens nationaux dimanche et lundi.
"Les navires contraints d'attendre quatorze jours"
"La situation est surtout problématique quand il s'agit d'accoster", a expliqué Guy Platten, secrétaire général de l'International Chamber of Shipping (ICS), "les navires étant parfois contraints d'attendre quatorze jours" pour respecter une quarantaine. C'est le cas par exemple dans les ports de l'État de Queensland, au nord-est de l'Australie, qui ont considérablement durci leurs règles pour tenter de freiner la propagation du Covid-19. Dans le pire des cas, "les ports sont fermés et les navires s'en voient donc refuser l'entrée", a déploré Kitack Lim.