Vitaminé par les exportations de céréales et propulsé par les flux de produits pétroliers, le trafic portuaire rouennais s’avérait fin août en progression.
Pour le port de Rouen, les voyants du tableau de bord étaient (presque) tous au vert aux deux tiers de l'exercice. Son trafic après huit mois était en hausse de 7,3 %, à 14,643 Mt. Celui des vracs liquides affichait pratiquement 5,88 Mt (+ 8,8 %) grâce à une bonne tenue des flux d’engrais et surtout de produits pétroliers raffinés qui atteignent 3,74 Mt (+ 4,6 %).
Côté vracs solides, on frôle la barre des 8 Mt (+ 7,3 %). Bénéficiant d’une situation politique tendue dans les ports concurrents de la mer Noire, les sorties céréalières ont bondi à 5,54 Mt (+ 14,1 %) soit 800.000 tonnes de plus que dans le même temps en 2021. Durant le seul mois de juillet, les silos rouennais ont chargé 900.000 tonnes soit le plus gros tonnage mensuel jamais atteint dans l’histoire du port.
De quoi consoler les portuaires rouennais de la défaillance des mouvements d’agrégats largement induits par les chantiers du Grand Paris qui plongent de 32,7 % à 415 000 tonnes.
Mais peut-être moins de la baisse sensible du flux de marchandises diverses conventionnelles essentiellement constitués de produits papetiers, forestiers et métallurgiques à 444.000 tonnes (- 5,1 %). Avec pour consolation de voir progresser le fret conteneurisé à 341.000 t (+ 1,3 %) via 45.000 Evp (+ 1 %).
D’autre part, les escales de croisière qui avaient disparu reprennent leur souffle dans les terminaux spécialisés. Celui de Rouen a accueilli 5 paquebots et 1.112 passagers. On en a compté près de 12.000 à Honfleur à bord de 26 unités. Des chiffres de bon augure alors que Rouen accueillera en 2024 une nouvelle édition de sa célèbre Armada de voiliers.
Côté vracs solides, on frôle la barre des 8 Mt (+ 7,3 %). Bénéficiant d’une situation politique tendue dans les ports concurrents de la mer Noire, les sorties céréalières ont bondi à 5,54 Mt (+ 14,1 %) soit 800.000 tonnes de plus que dans le même temps en 2021. Durant le seul mois de juillet, les silos rouennais ont chargé 900.000 tonnes soit le plus gros tonnage mensuel jamais atteint dans l’histoire du port.
De quoi consoler les portuaires rouennais de la défaillance des mouvements d’agrégats largement induits par les chantiers du Grand Paris qui plongent de 32,7 % à 415 000 tonnes.
Mais peut-être moins de la baisse sensible du flux de marchandises diverses conventionnelles essentiellement constitués de produits papetiers, forestiers et métallurgiques à 444.000 tonnes (- 5,1 %). Avec pour consolation de voir progresser le fret conteneurisé à 341.000 t (+ 1,3 %) via 45.000 Evp (+ 1 %).
D’autre part, les escales de croisière qui avaient disparu reprennent leur souffle dans les terminaux spécialisés. Celui de Rouen a accueilli 5 paquebots et 1.112 passagers. On en a compté près de 12.000 à Honfleur à bord de 26 unités. Des chiffres de bon augure alors que Rouen accueillera en 2024 une nouvelle édition de sa célèbre Armada de voiliers.