Si Sébastien Dahan, le directeur général de la société Comartrans, n'a pas la prétention d'être un spécialiste du conventionnel pur, le projet industriel, qui reste son cœur de métier, l'amène à expédier régulièrement des colis longs, des colis lourds ou aux dimensions exceptionnelles.
Ce n'est pas parce que le port de Marseille-Fos ne compte pas de ligne régulière en conventionnel (lo-lo) que la communauté portuaire ne réalise pas d'expéditions dans ce secteur. Si quelques transitaires de la place restent engouffrés dans le créneau du colis lourd ou volumineux, d'autres, tels Comartrans, réalisent régulièrement des opérations dans le cadre du projet industriel, qui fait partie de l'ADN de l'entreprise. Pour son directeur général, Sébastien Dahan, plus que le conteneur, cette spécificité permet de démontrer une expertise, un savoir-faire qui permet et dégager une valeur ajoutée.
Démontrer une expertise, un savoir-faire…
Parmi les grandes opérations réalisées ces dernières années, il cite l'expédition d'une dizaine de lots d'aiguillages entre 2016 et 2018 vers le Maroc, destinés à l'ONCF (la SNCF marocaine), dont certains mesuraient jusqu'à 44 mètres de long.
Le dirigeant de l'entreprise marseillaise rappelle les règles du jeu qui s'offrent aux transitaires réalisant des embarquements de conventionnel. Selon lui, deux solutions existent : le lo-lo (lift-on lift-off) et le ro-ro. La technique du lo-lo, indique-t-il, est plus avantageuse que le ro-ro. "Mais, en affrètement partiel ou complet, avec des connaissements Bimco ou Gencon, les temps de planche constituent une très forte contrainte". Il faut que la marchandise soit prête à temps pour ne pas faire attendre le navire. Faute de quoi, des surestaries sont facturées.
Démontrer une expertise, un savoir-faire…
Parmi les grandes opérations réalisées ces dernières années, il cite l'expédition d'une dizaine de lots d'aiguillages entre 2016 et 2018 vers le Maroc, destinés à l'ONCF (la SNCF marocaine), dont certains mesuraient jusqu'à 44 mètres de long.
Le dirigeant de l'entreprise marseillaise rappelle les règles du jeu qui s'offrent aux transitaires réalisant des embarquements de conventionnel. Selon lui, deux solutions existent : le lo-lo (lift-on lift-off) et le ro-ro. La technique du lo-lo, indique-t-il, est plus avantageuse que le ro-ro. "Mais, en affrètement partiel ou complet, avec des connaissements Bimco ou Gencon, les temps de planche constituent une très forte contrainte". Il faut que la marchandise soit prête à temps pour ne pas faire attendre le navire. Faute de quoi, des surestaries sont facturées.
