Le projet du Nicaragua de bâtir un canal interocéanique concurrençant celui du Panama n'est pas viable malgré l'intérêt chinois pour ce chantier, estime le président panaméen, Juan Carlos Varela.
"Un nouveau canal, au Nicaragua par exemple, ne sera pas économiquement viable. Le Nicaragua a bien sûr le droit de construire ce canal et les entrepreneurs chinois qui s'y intéressent aussi, mais je pense qu'il s'agit plus de spéculations que d'une réalité", a indiqué mardi 18 octobre le président panaméen, Juan Carlos Varela, à Berlin en présence de la chancelière, Angela Merkel.
Selon lui, ce projet estimé à 50 milliards de dollars et qui n'a guère avancé depuis l'inauguration du chantier fin 2014 ne peut pas espérer concurrencer le canal de Panama, qui vient d'être élargi pour permettre la traversée de porte-conteneurs toujours plus grands. "Nous le voyons comme un modèle de succès et ne voyons aucun risque dans la construction potentielle d'un autre canal dans la région car la faisabilité économique sera très difficile", a-t-il dit.
Inauguré dans sa version élargie en juin, le canal de Panama est censé, d'ici dix ans, doubler son volume de transit (300 millions de tonnes) et tripler ses recettes (un milliard de dollars). Le canal est déjà le passage obligé pour 5 % du commerce maritime mondial, avec les États-Unis et la Chine comme principaux clients.
Les travaux commenceront fin 2016
En 2013, le Nicaragua a accordé au groupe hongkongais HKND une concession d'une durée de cinquante ans, renouvelable pour une période similaire, pour construire et exploiter un canal trois fois plus long que celui de Panama. Le chantier a été inauguré en décembre 2014 mais l'entreprise chinoise a annoncé fin 2015 que les travaux d'excavation et de construction des écluses n'allaient commencer que vers la fin de 2016.
Selon lui, ce projet estimé à 50 milliards de dollars et qui n'a guère avancé depuis l'inauguration du chantier fin 2014 ne peut pas espérer concurrencer le canal de Panama, qui vient d'être élargi pour permettre la traversée de porte-conteneurs toujours plus grands. "Nous le voyons comme un modèle de succès et ne voyons aucun risque dans la construction potentielle d'un autre canal dans la région car la faisabilité économique sera très difficile", a-t-il dit.
Inauguré dans sa version élargie en juin, le canal de Panama est censé, d'ici dix ans, doubler son volume de transit (300 millions de tonnes) et tripler ses recettes (un milliard de dollars). Le canal est déjà le passage obligé pour 5 % du commerce maritime mondial, avec les États-Unis et la Chine comme principaux clients.
Les travaux commenceront fin 2016
En 2013, le Nicaragua a accordé au groupe hongkongais HKND une concession d'une durée de cinquante ans, renouvelable pour une période similaire, pour construire et exploiter un canal trois fois plus long que celui de Panama. Le chantier a été inauguré en décembre 2014 mais l'entreprise chinoise a annoncé fin 2015 que les travaux d'excavation et de construction des écluses n'allaient commencer que vers la fin de 2016.