Pour Gérald Kothé, le président de l'Association des agents maritimes et consignataires de navires de Marseille-Fos (AACN), la période test du "Pre-arrival notice" (PAN) approche. Une phase qui va permettre de voir enfin aboutir cet outil destiné à fluidifier le passage des conteneurs à l'export.
À l'Association de agents maritimes et consignataires de navires de Marseille-Fos (AACN), Gérald Kothé commence à voir les dossiers hérités de ses prédécesseurs s'approcher de leur aboutissement. Le président va voir le celui des "Pre-arrival notices" (PAN) entrer dans une nouvelle étape. Une réunion est prévue en novembre avec le Syndicat des transitaires de Marseille-Fos (STM) pour établir les modalités de la mise en place de la période test.
Les contours de cet outil consistant à améliorer la fluidité des entrées des conteneurs à l'export chez certains manutentionnaires – Seayard à Fos, et Med Europe Terminal (MET) dans les bassins Est – se précisent. Pour l'heure, les flux conteneurisés pour Eurofos ne sont pas concernés car l'opérateur du terminal de Méditerranée à Fos dispose de son propre dispositif. Une avancée qui satisfait pleinement Gérald Kothé car l'affaire remonte déjà aux premières années d'existence de Protis, le système actuel.
"Les résultats d'un benchmarking probants"
Autre progression que salue celui qui est par ailleurs le directeur Sud France de MSC, l'étude comparative lancée en 2018 sur les droits de port navires et marchandises. Un benchmarking dont les conclusions ont été rendues au printemps dernier. "Une synthèse a été présentée par l'AACN à la direction du Grand Port maritime de Marseille en septembre", indique-t-il.
Le président de l'association, pour qui "les résultats de cette étude sont probants", ne s'attend pas à ce que "leur remise au GPMM produise des effets sur les droits de port pour 2023". Il a en revanche bon espoir que ces résultats aient un impact pour la profession en 2024.
Quant à la zone d'échange de Fos, il indique que pour cet espace dédié aux conteneurs à l'import, qui implique les deux manutentionnaires et les opérateurs fluviaux, la profession" suit de près ce dossier car il concerne les conteneurs en transbordement". Les agents maritimes de la place, qui avaient insisté pour s'impliquer dans ce dossier, attendent aujourd'hui que la date de démarrage soit fixée. Une réunion de mise en route de cette zone est prévue la deuxième semaine du mois de novembre.
Les contours de cet outil consistant à améliorer la fluidité des entrées des conteneurs à l'export chez certains manutentionnaires – Seayard à Fos, et Med Europe Terminal (MET) dans les bassins Est – se précisent. Pour l'heure, les flux conteneurisés pour Eurofos ne sont pas concernés car l'opérateur du terminal de Méditerranée à Fos dispose de son propre dispositif. Une avancée qui satisfait pleinement Gérald Kothé car l'affaire remonte déjà aux premières années d'existence de Protis, le système actuel.
"Les résultats d'un benchmarking probants"
Autre progression que salue celui qui est par ailleurs le directeur Sud France de MSC, l'étude comparative lancée en 2018 sur les droits de port navires et marchandises. Un benchmarking dont les conclusions ont été rendues au printemps dernier. "Une synthèse a été présentée par l'AACN à la direction du Grand Port maritime de Marseille en septembre", indique-t-il.
Le président de l'association, pour qui "les résultats de cette étude sont probants", ne s'attend pas à ce que "leur remise au GPMM produise des effets sur les droits de port pour 2023". Il a en revanche bon espoir que ces résultats aient un impact pour la profession en 2024.
Quant à la zone d'échange de Fos, il indique que pour cet espace dédié aux conteneurs à l'import, qui implique les deux manutentionnaires et les opérateurs fluviaux, la profession" suit de près ce dossier car il concerne les conteneurs en transbordement". Les agents maritimes de la place, qui avaient insisté pour s'impliquer dans ce dossier, attendent aujourd'hui que la date de démarrage soit fixée. Une réunion de mise en route de cette zone est prévue la deuxième semaine du mois de novembre.
Interrogé sur les relations de l'AACN avec les diverses administrations, le président de l'association professionnelle estime qu'elles sont bonnes. À titre d'exemple, il évoque la rencontre avec la direction régionale de la douane en juin qui a permis selon lui aux agents maritimes de renforcer leur dialogue avec celle-ci. Concernant le recrutement, Gérald Kothé assure que la pénurie de main d'œuvre dans le secteur des agents est beaucoup moins lourde que celle dont souffrent les transitaires.
Des incertitudes pour les mois à venir
Au sujet de la conjoncture, à un peu plus de deux mois de la fin l'année, le président de l'AACN estime que la profession a connu jusqu'ici "une activité soutenue sur toutes les filières". Selon lui, "Marseille-Fos a bénéficié d'une bonne attractivité". Mais la guerre en Ukraine et l'inflation ne rassurent pas les agents pour les mois à venir. L'AACN a vu son nombre d'adhérents passer de 39 à 40 récemment. C'est l'arrivée du chinois Cosco Shipping Line France qui lui a permis de gagner un membre.
Des incertitudes pour les mois à venir
Au sujet de la conjoncture, à un peu plus de deux mois de la fin l'année, le président de l'AACN estime que la profession a connu jusqu'ici "une activité soutenue sur toutes les filières". Selon lui, "Marseille-Fos a bénéficié d'une bonne attractivité". Mais la guerre en Ukraine et l'inflation ne rassurent pas les agents pour les mois à venir. L'AACN a vu son nombre d'adhérents passer de 39 à 40 récemment. C'est l'arrivée du chinois Cosco Shipping Line France qui lui a permis de gagner un membre.