Les tensions montent en Europe face à l'afflux de dizaines de milliers de réfugiés et migrants attirés comme un aimant par l'Allemagne à peine débarqués sur les côtes italiennes et grecques, où les arrivées ne tarissent pas.
Au seul port du Pirée, près de 4.500 exilés ont mis pied à terre mercredi 2 septembre sur le continent européen, transférés par bateaux spéciaux de Lesbos, en Égée orientale. Les autorités locales s'y affirment débordées par l'afflux incessant en provenance des côtes turques toutes proches, chiffrant à plus de 85.000 les arrivées ces derniers mois. Depuis le début de l'année, la Grèce a compté un record de 160.000 arrivées, parmi les plus de 350.000 personnes au total ayant tenté le passage par la Méditerranée. La plupart ont ensuite emprunté la route des Balkans pour gagner le Nord de l'Europe.
Déjà parmi les destinations favorites, l'Allemagne. Plusieurs centaines de réfugiés et migrants ont ainsi continué d'affluer mercredi en Allemagne, après l'arrivée record mardi de 3.709 personnes sans visa, passés par la Hongrie et l'Autriche voisine. À Budapest, des centaines de migrants ont pris d'assaut jeudi 3 septembre la principale gare, mais le départ des trains pour l'Europe occidentale est désormais suspendu. Une annonce par haut-parleur a précisé qu'aucun train international ne quitterait la gare de Keleti "pour une période indéterminée".
Déjà parmi les destinations favorites, l'Allemagne. Plusieurs centaines de réfugiés et migrants ont ainsi continué d'affluer mercredi en Allemagne, après l'arrivée record mardi de 3.709 personnes sans visa, passés par la Hongrie et l'Autriche voisine. À Budapest, des centaines de migrants ont pris d'assaut jeudi 3 septembre la principale gare, mais le départ des trains pour l'Europe occidentale est désormais suspendu. Une annonce par haut-parleur a précisé qu'aucun train international ne quitterait la gare de Keleti "pour une période indéterminée".