Opérée par GNV depuis 2012 au départ de Sète, la liaison maritime vers le Maroc pourrait être étendue à l’Algérie. La nouvelle gare maritime, attendue à un horizon 2023-2024, devient urgente, face à la concurrence de Barcelone.
Vivement la future gare maritime. C’est, en substance, le message délivré par l’entourage de l’opérateur italien GNV*, qui relie le port sétois à Tanger et Nador. Prévu pour 2023-2024, signé par l’architecte Jacques Ferrier et financé par la région Occitanie, l’équipement doit permettre au port de Sète de franchir un cap en matière de croisières (115.000 en 2018) et de passagers (140.000, + 10 % par rapport à 2017). Il s’agit "d’élever le niveau d’accueil des passagers", indique Olivier Carmès, directeur du port. Plus moderne, plus accessible et mieux connectée au centre-ville que l’actuel site, la future gare maritime sera dotée "de commerces, de restaurants et de services". "La gare actuelle est enclavée, ne compte que quatre urinoirs, n’a pas d’ascenseur, alerte une source proche. La police, la douane et la sûreté travaillent dans un espace très réduit, ce qui ralentit les flux de passagers et fait perdurer les escales".
Concurrence de Barcelone
La nouvelle gare maritime ne fera cependant pas de miracle. Les niveaux historiques, atteints il y a une dizaine d’années (environ 200.000 passagers par an), ne pourront pas être égalés. "Le contexte a changé. Il y a aujourd’hui la concurrence de l’aérien, devenu compétitif avec les compagnies low-cost, explique Olivier Carmès. Et les Marocains résidant en France et en Europe effectuent moins d’allers-retours qu’avant. Nous sommes à présent sur les nouvelles générations". Sans compter la concurrence du port de Barcelone, qui offre 8 heures de traversée maritime en moins. L’objectif du port de Sète est de stabiliser le trafic "autour de 150.000 passagers". Une partie de fret pourrait être intégrée à la ligne, "si nous parvenons à relancer l’entrepôt frigorifique (opéré par Conhexa)", enchaîne Olivier Carmès.
Début d’année en demi-teinte
D’après une source proche, GNV, qui a succédé à la Comanav-Comarit en 2012 dans le port héraultais, "met régulièrement la pression sur le port de Sète, en se renseignant sur les tarifs pratiqués ailleurs". D’après Philippe Sala, PDG de la compagnie Euromer (placée en redressement judiciaire en septembre dernier, NDLR), spécialisée dans les traversées maritimes, GNV pourrait lancer de nouvelles liaisons depuis Sète, à destination de l’Algérie (Alger et Oran) notamment et, peut-être, des Baléares. Si ces liaisons se concrétisent, Sète deviendrait alors le hub méditerranéen de GNV.
Concurrence de Barcelone
La nouvelle gare maritime ne fera cependant pas de miracle. Les niveaux historiques, atteints il y a une dizaine d’années (environ 200.000 passagers par an), ne pourront pas être égalés. "Le contexte a changé. Il y a aujourd’hui la concurrence de l’aérien, devenu compétitif avec les compagnies low-cost, explique Olivier Carmès. Et les Marocains résidant en France et en Europe effectuent moins d’allers-retours qu’avant. Nous sommes à présent sur les nouvelles générations". Sans compter la concurrence du port de Barcelone, qui offre 8 heures de traversée maritime en moins. L’objectif du port de Sète est de stabiliser le trafic "autour de 150.000 passagers". Une partie de fret pourrait être intégrée à la ligne, "si nous parvenons à relancer l’entrepôt frigorifique (opéré par Conhexa)", enchaîne Olivier Carmès.
Début d’année en demi-teinte
D’après une source proche, GNV, qui a succédé à la Comanav-Comarit en 2012 dans le port héraultais, "met régulièrement la pression sur le port de Sète, en se renseignant sur les tarifs pratiqués ailleurs". D’après Philippe Sala, PDG de la compagnie Euromer (placée en redressement judiciaire en septembre dernier, NDLR), spécialisée dans les traversées maritimes, GNV pourrait lancer de nouvelles liaisons depuis Sète, à destination de l’Algérie (Alger et Oran) notamment et, peut-être, des Baléares. Si ces liaisons se concrétisent, Sète deviendrait alors le hub méditerranéen de GNV.