Au terme de dix-huit mois de travaux, le Grand Port maritime de Rouen vient de livrer un terminal QGQ complétement rénové au groupe autrichien de chimie Borealis pour son site de production d’engrais. À la clé : de nouveaux trafics maritimes et fluviaux.
Créé après-guerre, le terminal QGQ (quai de Grand-Quevilly) du Grand Port maritime de Rouen (GPMR), dont la réhabilitation a fait l’objet d’une inauguration le 26 septembre, avait déjà été "réactivé" en 2013, année où le groupe autrichien Borealis a racheté à Total le site industriel plus que centenaire (1909) de 100 hectares situé en vis-à-vis. Cette fois, la rénovation menée par le GPMR a été complète : approfondissement de la souille à 9,50 mètres, rempiètement du front d’accostage, réfection des terre-pleins, réparation des éléments structuraux.
L’investissement, inscrit dans le contrat de plan État-Régions 2015-2020 pour la vallée de la Seine, s’est monté à 3,7 millions d’euros, financés à 46 % par le GPMR, 40 % par l’État et 14 % par la région Normandie. Il devrait permettre l’accueil de navires affichant une longueur de 150, voire 180 mètres de longueur, avec une partie dédiée au maritime et une autre au fluvial.
"Notre ambition est de devenir dès 2022 le numéro deux européen dans la production de fertilisants. Nous avons mis en place un programme d’investissements de 125 millions d’euros pour nos trois sites français, dont 60 pour Grand-Quevilly. Nous prévoyons de remettre 25 millions d’euros prochainement pour installer un tapis transbordeur vers le quai, afin d’éviter les brouettages par camions, et de créer un système automatique de mise en big-bags de nos produits, une technologie qui se développe fortement", a indiqué Markku Korvenranta, vice-président de la branche chimie du groupe basé à Linz.
L’investissement, inscrit dans le contrat de plan État-Régions 2015-2020 pour la vallée de la Seine, s’est monté à 3,7 millions d’euros, financés à 46 % par le GPMR, 40 % par l’État et 14 % par la région Normandie. Il devrait permettre l’accueil de navires affichant une longueur de 150, voire 180 mètres de longueur, avec une partie dédiée au maritime et une autre au fluvial.
"Notre ambition est de devenir dès 2022 le numéro deux européen dans la production de fertilisants. Nous avons mis en place un programme d’investissements de 125 millions d’euros pour nos trois sites français, dont 60 pour Grand-Quevilly. Nous prévoyons de remettre 25 millions d’euros prochainement pour installer un tapis transbordeur vers le quai, afin d’éviter les brouettages par camions, et de créer un système automatique de mise en big-bags de nos produits, une technologie qui se développe fortement", a indiqué Markku Korvenranta, vice-président de la branche chimie du groupe basé à Linz.