Quatrième port français avec plus de 10 millions de passagers et 1,8 million de poids lourds par an, le port de Calais, confronté à des migrants prêts à tout pour tenter de passer en Grande-Bretagne, "ne peut plus assurer un accès sécurisé aux chauffeurs routiers", met en garde son gestionnaire, le président de la CCI Côte d'Opale, Jean-Marc Puissesseau.
Cela fait des années que des migrants tentent d'embarquer sur les ferries. Qu'est-ce qui a changé récemment ?
"Le comportement des migrants est tout à fait différent de celui d'il y a quelques mois. Vis-à-vis des chauffeurs routiers, de notre personnel, c'est de l'agressivité permanente. Avant, il y avait un code de bonne conduite : ils essayaient de monter dans les camions, traversaient ou ne traversaient pas, ils recommençaient le lendemain et nous, on faisait nos contrôles tranquillement. Le port a montré sa vulnérabilité face à une intrusion de 100, 150 personnes le 3 septembre. Aujourd'hui, on est devant une population de migrants peut-être plus désespérée, moins bien guidée, moins bien orientée et plus en concurrence : il y en a beaucoup et ils essaient absolument tout pour passer".
"Le comportement des migrants est tout à fait différent de celui d'il y a quelques mois. Vis-à-vis des chauffeurs routiers, de notre personnel, c'est de l'agressivité permanente. Avant, il y avait un code de bonne conduite : ils essayaient de monter dans les camions, traversaient ou ne traversaient pas, ils recommençaient le lendemain et nous, on faisait nos contrôles tranquillement. Le port a montré sa vulnérabilité face à une intrusion de 100, 150 personnes le 3 septembre. Aujourd'hui, on est devant une population de migrants peut-être plus désespérée, moins bien guidée, moins bien orientée et plus en concurrence : il y en a beaucoup et ils essaient absolument tout pour passer".