Grâce à sa grande polyvalence, le deuxième port d'Europe a limité la baisse de son trafic semestriel à 4,5 % et s'offre même une légère croissance de ses flux conteneurisés.
Les résultats semestriels, premiers indicateurs vraiment parlants pour mesurer les conséquences de la crise du Covid-19, montrent une résistance étonnante du port d'Anvers.
Fort d'un excellent premier trimestre, qui lui avait donné 4 % d'avance en matière de trafic global et 9,5 % en nombre d'EVP, le port belge affiche en milieu d'année un recul de seulement 4,5 % de son tonnage total à fin juin.
Des porte-conteneurs plus chargés
Le trafic conteneurisé est même en croissance comparé au premier semestre 2019. Cette progression semble anecdotique (+ 0,4 %) mais elle est symbolique alors que la catastrophe est annoncée un peu partout et notamment dans les ports français.
De plus, cette performance a été réalisée alors qu'avril et mai 2019 avaient été les deux mois les plus actifs de l'histoire pour le port sur ce segment et le meilleur trimestre de son histoire tous trafics confondus entre d'avril à juin.
Le deuxième port européen a constaté que le nombre de navires a diminué sur la période, mais a vu ce phénomène compensé, "d'une part, par une augmentation du volume moyen par navire et, d'autre part, par des escales supplémentaires en plus des schémas de navigation normaux".
L'autorité portuaire a constaté la progressions de certains types de biens comme les produits pharmaceutiques, ceux issus du commerce électronique et que les produits alimentaires frais.
Le port a accueilli début juin le plus gros porte-conteneurs du monde, "HMM Algeciras" (23.964 EVP).
Pour Jacques Vandermeiren, PDG du port, "Anvers est un port mondial qui suit le rythme de l'économie. L'impact de la paralysie de la supply chain mondiale due à la crise du coronavirus s'est fait sentir à partir du deuxième trimestre et aura des répercussions sur le débit total des marchandises cette année. Le Port d'Anvers fait preuve d’une grande capacité de résilience dans la rangée Hambourg-Le Havre car il est actif dans de nombreux secteurs, qu'il ne dépend pas d'un seul continent et qu'il est le plus grand cluster chimique intégré d'Europe".
Fort d'un excellent premier trimestre, qui lui avait donné 4 % d'avance en matière de trafic global et 9,5 % en nombre d'EVP, le port belge affiche en milieu d'année un recul de seulement 4,5 % de son tonnage total à fin juin.
Des porte-conteneurs plus chargés
Le trafic conteneurisé est même en croissance comparé au premier semestre 2019. Cette progression semble anecdotique (+ 0,4 %) mais elle est symbolique alors que la catastrophe est annoncée un peu partout et notamment dans les ports français.
De plus, cette performance a été réalisée alors qu'avril et mai 2019 avaient été les deux mois les plus actifs de l'histoire pour le port sur ce segment et le meilleur trimestre de son histoire tous trafics confondus entre d'avril à juin.
Le deuxième port européen a constaté que le nombre de navires a diminué sur la période, mais a vu ce phénomène compensé, "d'une part, par une augmentation du volume moyen par navire et, d'autre part, par des escales supplémentaires en plus des schémas de navigation normaux".
L'autorité portuaire a constaté la progressions de certains types de biens comme les produits pharmaceutiques, ceux issus du commerce électronique et que les produits alimentaires frais.
Le port a accueilli début juin le plus gros porte-conteneurs du monde, "HMM Algeciras" (23.964 EVP).
Pour Jacques Vandermeiren, PDG du port, "Anvers est un port mondial qui suit le rythme de l'économie. L'impact de la paralysie de la supply chain mondiale due à la crise du coronavirus s'est fait sentir à partir du deuxième trimestre et aura des répercussions sur le débit total des marchandises cette année. Le Port d'Anvers fait preuve d’une grande capacité de résilience dans la rangée Hambourg-Le Havre car il est actif dans de nombreux secteurs, qu'il ne dépend pas d'un seul continent et qu'il est le plus grand cluster chimique intégré d'Europe".