Le deuxième terminal à conteneurs inauguré récemment à Abidjan a pour mission de doubler la capacité du port ivoirien. Une installation qui devrait lui permettre de se hisser au rang des hubs régionaux.
Côte d'Ivoire-terminal, la société qui gère le terminal TC2 "fait entrer le port d'Abidjan dans une nouvelle dimension", a déclaré Philippe Labonne, président de Bolloré Africa Logistics, lors de la cérémonie inaugurale du nouvel équipement. "Les infrastructures portuaires accueillent désormais des navires de 15.000 conteneurs contre 3.500 seulement il y a quelques semaines encore. Ce nouveau terminal fait donc doubler la capacité annuelle (...) qui passe d'un à deux millions de conteneurs par an", a-t-il poursuivi.
D'un coût total de 596 milliards de FCFA (soit environ 914 millions d’euros), la construction du TC2 a été financée par le Port autonome d'Abidjan et un consortium composé des groupes français Bolloré Africa Logistics et danois APM Terminals (Maersk).
Tirant d'eau de 16 mètres
Un montant de 512 millions d'euros apporté par le Port autonome a été consacré aux travaux de terrassement et à la création de 37,5 hectares de terre-pleins alors que 402 millions ont été investis par les deux groupes concessionnaires du nouveau terminal au travers de Côte d'Ivoire Terminal, leur filiale commune ivoirienne.
D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal sera capable de traiter plus de 1,5 million d'EVP par an et d’accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau sur 1.100 mètres de quais. Le TC2 est équipé de six portiques et de 36 tracteurs électriques. Un outillage qui lui permettra d'accueillir des porte-conteneurs de grande capacité.
Croissance annuelle de 12 %
Le port d'Abidjan, poumon économique de la Côte d'Ivoire, "a assuré en 2021, 76 % de ses échanges avec l'extérieur et réalisé un trafic brut de 30 millions de tonnes", a annoncé son directeur général de l'établissement portuaire, Hien Sié. Le port d'Abidjan qui connaît depuis 2012 une croissance moyenne de 12 % par an, portée par les produits agricoles, assure en partie le transit des marchandises vers les pays enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger).
La Côte d'Ivoire exporte notamment des produits agricoles, cacao en tête, mais aussi bananes, hévéa, coton, mangue, papaye, coprah, noix de cajou. Le nouveau terminal ivoirien est un projet qui remonte déjà à plusieurs mois. Son inauguration survient alors que le groupe français Bolloré a annoncé céder ses activités logistiques africaines à l'armateur italo-suisse MSC (Mediterranean Shipping Company) pour 5,7 milliards d'euros. Une opération devant être finalisée "d'ici la fin du premier trimestre 2023".
La branche Bolloré Africa Logistics, concernée par la vente, possède des infrastructures dans des dizaines de pays africains, parmi lesquelles un réseau de seize concessions portuaires, des entrepôts et des hubs routiers et ferroviaires.
D'un coût total de 596 milliards de FCFA (soit environ 914 millions d’euros), la construction du TC2 a été financée par le Port autonome d'Abidjan et un consortium composé des groupes français Bolloré Africa Logistics et danois APM Terminals (Maersk).
Tirant d'eau de 16 mètres
Un montant de 512 millions d'euros apporté par le Port autonome a été consacré aux travaux de terrassement et à la création de 37,5 hectares de terre-pleins alors que 402 millions ont été investis par les deux groupes concessionnaires du nouveau terminal au travers de Côte d'Ivoire Terminal, leur filiale commune ivoirienne.
D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal sera capable de traiter plus de 1,5 million d'EVP par an et d’accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau sur 1.100 mètres de quais. Le TC2 est équipé de six portiques et de 36 tracteurs électriques. Un outillage qui lui permettra d'accueillir des porte-conteneurs de grande capacité.
Croissance annuelle de 12 %
Le port d'Abidjan, poumon économique de la Côte d'Ivoire, "a assuré en 2021, 76 % de ses échanges avec l'extérieur et réalisé un trafic brut de 30 millions de tonnes", a annoncé son directeur général de l'établissement portuaire, Hien Sié. Le port d'Abidjan qui connaît depuis 2012 une croissance moyenne de 12 % par an, portée par les produits agricoles, assure en partie le transit des marchandises vers les pays enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger).
La Côte d'Ivoire exporte notamment des produits agricoles, cacao en tête, mais aussi bananes, hévéa, coton, mangue, papaye, coprah, noix de cajou. Le nouveau terminal ivoirien est un projet qui remonte déjà à plusieurs mois. Son inauguration survient alors que le groupe français Bolloré a annoncé céder ses activités logistiques africaines à l'armateur italo-suisse MSC (Mediterranean Shipping Company) pour 5,7 milliards d'euros. Une opération devant être finalisée "d'ici la fin du premier trimestre 2023".
La branche Bolloré Africa Logistics, concernée par la vente, possède des infrastructures dans des dizaines de pays africains, parmi lesquelles un réseau de seize concessions portuaires, des entrepôts et des hubs routiers et ferroviaires.