Preuve que l'activité roulière reste soutenue sur le Nord de l'Europe, Zeebruges puis Rotterdam ont accueilli en octobre tour à tour le plus gros navire ro-ro du monde spécialiste du shortsea. Le "Celine", un navire de 234 mètres de long pour 34 mètres de large, est arrivé de Corée du Sud où il avait été commandé par CLDN (Compagnie Luxembourgeoise de Navigation), son armateur, à Hyundai Heavy Industries (HHI).
Le "Celine" possède une capacité de 7.800 mètres linéaires. Il opère une fois par semaine sur une liaison touchant Rotterdam, Bruges, Zeebruges, Dublin et Londres. Un autre navire, de dimensions identiques, qui sera baptisé "Delphine", devrait rejoindre la flotte de l'armateur en janvier 2018. Le consortium luxembourgeois CLDN-Cobelfret a commandé quatre autres rouliers en Corée du Sud et deux unités en Croatie.
Le gigantisme n'est donc pas l'apanage du conteneur. Il faut dire que les échanges entre le continent européen et le Royaume-Uni restent très fournis dans le secteur de la remorque. Reste à savoir s'ils ne s'amenuiseront pas une fois que la Grande-Bretagne sera sortie de l'Union européenne dans le cadre de la mise en œuvre du Brexit. La question reste posée et continue de susciter de nombreuses interrogations chez les armateurs spécialistes du transmanche. À Rotterdam, CRO, l'opérateur portuaire filiale de l'armateur luxembourgeois, continue toutefois d'investir dans l'accès ferroviaire aux terminaux rouliers en doublant le nombre de voies.
Le "Celine" possède une capacité de 7.800 mètres linéaires. Il opère une fois par semaine sur une liaison touchant Rotterdam, Bruges, Zeebruges, Dublin et Londres. Un autre navire, de dimensions identiques, qui sera baptisé "Delphine", devrait rejoindre la flotte de l'armateur en janvier 2018. Le consortium luxembourgeois CLDN-Cobelfret a commandé quatre autres rouliers en Corée du Sud et deux unités en Croatie.
Le gigantisme n'est donc pas l'apanage du conteneur. Il faut dire que les échanges entre le continent européen et le Royaume-Uni restent très fournis dans le secteur de la remorque. Reste à savoir s'ils ne s'amenuiseront pas une fois que la Grande-Bretagne sera sortie de l'Union européenne dans le cadre de la mise en œuvre du Brexit. La question reste posée et continue de susciter de nombreuses interrogations chez les armateurs spécialistes du transmanche. À Rotterdam, CRO, l'opérateur portuaire filiale de l'armateur luxembourgeois, continue toutefois d'investir dans l'accès ferroviaire aux terminaux rouliers en doublant le nombre de voies.
