Débordée par l'afflux de touristes débarquant de paquebots, l'île de Majorque, dans l'archipel espagnol des Baléares, va limiter, à partir de 2022, le nombre de navires de ce type autorisés à y faire escale.
518 navires de croisière (transportant au moins 500 passagers) seront autorisés à faire escale l'année prochaine dans le port de Palma de Majorque, a annoncé le gouvernement régional des Baléares. Trois paquebots, au maximum, seront désormais autorisés à arriver le même jour, et il ne pourra y avoir parmi eux qu'un seul "méga-paquebot", c'est-à-dire accueillant plus de 5.000 passagers, précisent les autorités.
Une mesure pour cinq ans
La mesure, mise en place pour cinq ans, a requis plus de deux ans de discussions avec l'Association internationale des compagnies de croisière (CLIA). "C'est la première fois que nous mettons une limite réelle à l'arrivée des passagers de croisière à Palma", a déclaré le responsable régional du Tourisme, Iago Negueruela.
Les habitants de Palma de Majorque réclamaient depuis longtemps une régulation du nombre d'escales des paquebots, arguant que ces afflux massifs de touristes bouleversaient leur quotidien. Des habitants disent ainsi éviter de se rendre dans le centre de Palma les jours d'accostage et des graffitis anti-touristes avaient commencé à apparaître sur les murs de la ville avant la pandémie.
Mais le point de vue des tour-opérateurs, des chauffeurs de taxi ou des restaurateurs est bien différent, ces derniers estimant pour leur part que l'archipel a besoin des navires de croisière et de leurs touristes
Une mesure pour cinq ans
La mesure, mise en place pour cinq ans, a requis plus de deux ans de discussions avec l'Association internationale des compagnies de croisière (CLIA). "C'est la première fois que nous mettons une limite réelle à l'arrivée des passagers de croisière à Palma", a déclaré le responsable régional du Tourisme, Iago Negueruela.
Les habitants de Palma de Majorque réclamaient depuis longtemps une régulation du nombre d'escales des paquebots, arguant que ces afflux massifs de touristes bouleversaient leur quotidien. Des habitants disent ainsi éviter de se rendre dans le centre de Palma les jours d'accostage et des graffitis anti-touristes avaient commencé à apparaître sur les murs de la ville avant la pandémie.
Mais le point de vue des tour-opérateurs, des chauffeurs de taxi ou des restaurateurs est bien différent, ces derniers estimant pour leur part que l'archipel a besoin des navires de croisière et de leurs touristes
