Dans le secteur de la ligne régulière conteneurisée, les taux de fret ne devraient pas s'envoler dans les dix-huit mois qui viennent. Selon le cabinet de consultants londonien Drewry Maritime Research, ils auront du mal à rattraper leur retard en progressant de manière plutôt modeste. Une hausse qui ne devrait pas suffire à sauver les armateurs des lourdes pertes subies depuis 2015.
Le cabinet de consultants londonien Drewry Shipping ne se montre pas très optimiste pour les finances des armateurs mondiaux. Dans son document intitulé "The Container Forecaster" ("le prévisionniste du conteneur"), il constate que la ligne régulière a connu de mauvais résultats au premier semestre 2016 en raison de la nouvelle chute des taux de fret et de la volatilité record du marché.
Drewry dresse des similitudes entre la situation actuelle et la crise financière mondiale de 2008-2009. Le cabinet londonien estime que les armateurs ont tous dû renoncer à quelque 10 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur les marchés Est-Ouest.
"Sachant que les taux de remplissage s'élevaient à 90 %, les armateurs n'auraient jamais dû logiquement renoncer d'un coup à un tel revenu", jugent les auteurs du rapport. "Alors que les taux de fret ont fortement augmenté suite aux GRI du 1er juillet, on peut s'interroger sur ce revirement de politique commerciale", commentent-ils.
La décision des armateurs membres du G6 (APL, Hapag-Lloyd, Hyundai, Mol, NYK et OOCL) de suspendre un service reliant l'Asie à l'Europe du Nord apparaît aux yeux de Drewry comme une bonne évolution des choses. Des mesures similaires s'avéreront nécessaires sur d'autres marchés affichant également une mauvaise santé. En attendant que les nouvelles alliances prennent forme d'ici 2017, d'autres actions de ce type visant à donner un coup de fouet à certaines lignes devraient être prises, estime le cabinet londonien.
Drewry dresse des similitudes entre la situation actuelle et la crise financière mondiale de 2008-2009. Le cabinet londonien estime que les armateurs ont tous dû renoncer à quelque 10 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur les marchés Est-Ouest.
"Sachant que les taux de remplissage s'élevaient à 90 %, les armateurs n'auraient jamais dû logiquement renoncer d'un coup à un tel revenu", jugent les auteurs du rapport. "Alors que les taux de fret ont fortement augmenté suite aux GRI du 1er juillet, on peut s'interroger sur ce revirement de politique commerciale", commentent-ils.
La décision des armateurs membres du G6 (APL, Hapag-Lloyd, Hyundai, Mol, NYK et OOCL) de suspendre un service reliant l'Asie à l'Europe du Nord apparaît aux yeux de Drewry comme une bonne évolution des choses. Des mesures similaires s'avéreront nécessaires sur d'autres marchés affichant également une mauvaise santé. En attendant que les nouvelles alliances prennent forme d'ici 2017, d'autres actions de ce type visant à donner un coup de fouet à certaines lignes devraient être prises, estime le cabinet londonien.