Hervé Bonis, directeur général délégué de Seafrigo, a été élu vendredi 25 juin président de l'Union maritime et portuaire du Havre, à la suite de Michel Segain.
Fini, les débats politiques. La priorité, pour le tout nouveau président de l'Union maritime et portuaire du Havre (Umep), Hervé Bonis, est désormais de "faire des affaires". Fils de pilote du Havre, depuis quatorze ans chez Seafrigo, au développement à l'international du spécialiste mondial de la logistique alimentaire sous température dirigée, en Amérique du Nord, puis en Asie et en Océanie, Hervé Bonis, 51 ans, a été élu vendredi 25 juin lors de l'assemblée générale.
La priorité de la fédération qui représente 600 entreprises employant 22.000 emplois directs est claire : "Se concentrer sur le développement des trafics".
Car pour le nouveau président, "les dossiers sont arbitrés, la feuille de route est établie, nous devons maintenant communiquer sur le potentiel extraordinaire que nous avons". Ce premier mandat de trois ans commence dans un tout nouvel environnement, qui a vu aboutir des dossiers majeurs : la fusion des ports de l'axe Seine au sein d'Haropa est effective depuis le 1er juin dernier, les investissements réclamés depuis des années par les acteurs privés ont été validés en 2018, à hauteur de 500 millions d’euros, notamment pour le parachèvement de Port 2000 et son accès direct depuis le fleuve avec la chatière. Depuis, le 22 janvier, un plan d’investissement sur six ans de près d’1,5 milliard pour les ports de l’axe Seine a été annoncé au Havre par le Premier ministre Jean Castex lors d'un Comité interministériel de la mer (CIMer).
Chercher les trafics à Paris
Alors l’Umep remet au goût du jour son slogan : "Créer un environnement propice à l’attractivité et au passage optimisé et sécurisé de la marchandise au Havre". Car le nouveau président le reconnaît, "il n’est pas satisfaisant que nombre de marchandises de la région parisienne transitent par Anvers". Pour cela, souligne Hervé Bonis, "avant d’aller chercher des marchandises à plus de mille kilomètres, nous devons nous concentrer sur la région parisienne. Notre hinterland est bien le Bassin parisien". Et d'insister sur les filières à développer : l'automobile, la pétrochimie, les énergies renouvelables... Les trois collèges constituant le conseil d'administration – marchandise, maritime et manutention –, comptant chacun dix administrateurs, ont de nombreux dossiers à traiter, en toile de fond de la pandémie, de la pénurie de conteneurs et de la congestion des ports du Nord.
La priorité de la fédération qui représente 600 entreprises employant 22.000 emplois directs est claire : "Se concentrer sur le développement des trafics".
Car pour le nouveau président, "les dossiers sont arbitrés, la feuille de route est établie, nous devons maintenant communiquer sur le potentiel extraordinaire que nous avons". Ce premier mandat de trois ans commence dans un tout nouvel environnement, qui a vu aboutir des dossiers majeurs : la fusion des ports de l'axe Seine au sein d'Haropa est effective depuis le 1er juin dernier, les investissements réclamés depuis des années par les acteurs privés ont été validés en 2018, à hauteur de 500 millions d’euros, notamment pour le parachèvement de Port 2000 et son accès direct depuis le fleuve avec la chatière. Depuis, le 22 janvier, un plan d’investissement sur six ans de près d’1,5 milliard pour les ports de l’axe Seine a été annoncé au Havre par le Premier ministre Jean Castex lors d'un Comité interministériel de la mer (CIMer).
Chercher les trafics à Paris
Alors l’Umep remet au goût du jour son slogan : "Créer un environnement propice à l’attractivité et au passage optimisé et sécurisé de la marchandise au Havre". Car le nouveau président le reconnaît, "il n’est pas satisfaisant que nombre de marchandises de la région parisienne transitent par Anvers". Pour cela, souligne Hervé Bonis, "avant d’aller chercher des marchandises à plus de mille kilomètres, nous devons nous concentrer sur la région parisienne. Notre hinterland est bien le Bassin parisien". Et d'insister sur les filières à développer : l'automobile, la pétrochimie, les énergies renouvelables... Les trois collèges constituant le conseil d'administration – marchandise, maritime et manutention –, comptant chacun dix administrateurs, ont de nombreux dossiers à traiter, en toile de fond de la pandémie, de la pénurie de conteneurs et de la congestion des ports du Nord.
Mais "aujourd’hui, nous avons une vision claire, propice à un travail collectif, insiste Hervé Bonis. Au sein de l'Umep mais aussi avec les autres unions maritimes partenaires, ainsi qu’avec les collectivités territoriales pour promouvoir et développer l'activité de l’axe Seine". Au sein des instances de gouvernance d’Haropa, l'Umep sera représentée au conseil de développement territorial qui vise, selon la nouvelle direction d’Haropa, à "permettre la représentation des intérêts locaux et de porter ceux-ci auprès du conseil de surveillance".
Hervé Bonis est secondé par deux vice-présidents, Simon Farhat, directeur des opérations chez Générale de manutention portuaire (GMP) et Véronique Lépine, présidente du Groupement havrais des armateurs et agents maritimes (Ghaam). Patrick Lecerf, administrateur de l'assureur Guian, en est le secrétaire et Brice Vatinel, président de la société familiale éponyme, le secrétaire suppléant. Christophe Vandecasteele, directeur général adjoint de GMP, est le trésorier de l'association. Le nouveau bureau a salué "le dévouement désintéressé au profit de la place portuaire de Michel Segain", qu’il souhaite nommer président d’honneur de l'Umep.