Le groupe armatorial chinois Cosco serait entré en pourparlers avec Orient Overseas Container Line (OOCL) pour la reprise de son concurrent de Hong Kong. L'armateur de Pékin lui aurait déjà fait une proposition équivalant à 4 milliards de dollars.
L'année 2017 venant à peine démarrer, le bal des fusions continue dans le secteur de la ligne régulière. Ainsi, après celle entre CSAV et Hapag-Lloyd, entre Cosco et China Shipping Container Line (CSCL), puis entre APL et CMA CGM, entre UASC et Hapag-Lloyd et enfin entre Hamburg Süd et Maersk, la première opération qui s'annonce devrait permettre la fusion entre Orient Overseas Container Lines (OOCL), la filiale du groupe hongkongais OOIL (Orient Overseas International Ltd), et son futur acquéreur. On a évoqué le nom du français CMA CGM, puis celui du taïwanais Evergreen mais, selon le quotidien new-yorkais "Wall Street Journal", il semblerait que ce soit le chinois Cosco qui soit le candidat favori de la famille Tung, propriétaire à 67 % de l'armateur hongkongais.
La composition d'"Ocean Alliance" sur la sellette
À quelques mois de l'ouverture prévue des nouvelles alliances (annoncée pour avril), cette opération risque de remettre en question la composition d'"Ocean Alliance". Un vessel sharing agreement (VSA) franco-chinois qui doit s'articuler autour de CMA CGM, Cosco et OOCL. Si le groupe de Pékin remporte la mise, ce VSA risque d'être revu par ses fondateurs à moins de ressembler de près à l'alliance bi-partite 2M (regroupant le danois Maersk et le genevois MSC, avec pour membre associé seulement le coréen Hyundai).
La composition d'"Ocean Alliance" sur la sellette
À quelques mois de l'ouverture prévue des nouvelles alliances (annoncée pour avril), cette opération risque de remettre en question la composition d'"Ocean Alliance". Un vessel sharing agreement (VSA) franco-chinois qui doit s'articuler autour de CMA CGM, Cosco et OOCL. Si le groupe de Pékin remporte la mise, ce VSA risque d'être revu par ses fondateurs à moins de ressembler de près à l'alliance bi-partite 2M (regroupant le danois Maersk et le genevois MSC, avec pour membre associé seulement le coréen Hyundai).