L'embouteillage provoqué par l'échouement de l'"Ever Given" dans le canal de Suez est en cours de résorption. La résolution juridique et économique de l'incident prendra, elle, plus de temps.
La crise a finalement duré six jours avant que le porte-conteneurs "Ever Given" qui entravait le canal de Suez ne soit dégagé du passage. Au prix du dragage de près de 30.000 mètres cubes de sable et de l'intervention de treize remorqueurs, la voie d'eau a été rendue à ses clients dans l'après-midi du 29 mars. Coup de vent, tempête de sable, avarie ou erreur humaine ? Le porte-conteneurs de 400 mètres de long, 15,70 mètres de tirant d'eau et chargé de près de 18.000 EVP s'était retrouvé en travers de la voie d'eau, qui présente une largeur de 300 mètres à cet endroit, quelques milles après l'entrée Sud.
Le matin du 23 mars, son bulbe d'étrave planté dans la berge et sa poupe ensablée, les opérations ont été compliquées par la nature rocheuse du terrain. "Entre 180 et 200 personnes ont travaillé sans relâche 24 heures sur 24" sur place et jusqu'à "2.000 ouvriers" ont fourni des "services extérieurs", a déclaré un responsable de la SCA. La file d'attente, qui a grossi de quelque 50 unités par jour, a dépassé les 400 navires, faisant craindre des retombées importantes pour l'économie du secteur et au-delà.
De nouveaux équipements pour l'Égypte ?
Dès le lendemain du renflouement, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a promis que son pays en tirerait les leçons et se doterait de plus d'équipements adaptés pour être prêt en cas d'incident similaire sur une voie majeure pour le commerce maritime mondial. "Nous allons acquérir tous les équipements nécessaires pour le canal" afin d'être prêts en cas d'incident similaire, a-t-il assuré lors d'une visite à Ismaïlia, siège de l'Autorité du canal de Suez (SCA).
Le matin du 23 mars, son bulbe d'étrave planté dans la berge et sa poupe ensablée, les opérations ont été compliquées par la nature rocheuse du terrain. "Entre 180 et 200 personnes ont travaillé sans relâche 24 heures sur 24" sur place et jusqu'à "2.000 ouvriers" ont fourni des "services extérieurs", a déclaré un responsable de la SCA. La file d'attente, qui a grossi de quelque 50 unités par jour, a dépassé les 400 navires, faisant craindre des retombées importantes pour l'économie du secteur et au-delà.
De nouveaux équipements pour l'Égypte ?
Dès le lendemain du renflouement, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a promis que son pays en tirerait les leçons et se doterait de plus d'équipements adaptés pour être prêt en cas d'incident similaire sur une voie majeure pour le commerce maritime mondial. "Nous allons acquérir tous les équipements nécessaires pour le canal" afin d'être prêts en cas d'incident similaire, a-t-il assuré lors d'une visite à Ismaïlia, siège de l'Autorité du canal de Suez (SCA).