L'Administration du Canal de Panama (ACP), dont le niveau d'eau est affecté par le changement climatique, est à la recherche d'une solution pérenne afin d'assurer le fonctionnement de cet important axe du commerce maritime mondial.
L'ACP a lancé le 8 septembre un appel d'offres pour garantir l'apport "au minimum de 1,4 milliard de mètres cubes d'eau supplémentaires" dans le canal de 77 km où passent 3,5 % du commerce mondial, a déclaré lors d'une conférence de presse virtuelle le vice-président du Projet hydrique du canal de Panama, José Reyes.
En 2019, le bassin hydrographique du canal a encore subi un fort déficit de précipitations. Le canal n'a recueilli que 3 milliards de mètres cubes d'eau, au lieu des 5,2 milliards dont il a besoin pour fonctionner normalement. L'ACP a l'intention d'investir quelque 2 milliards de dollars dans ce projet d'approvisionnement en eau.
Les solutions envisagées vont du pompage d'eau souterraine à la construction de barrages en passant par la désalinisation d'eau de mer ou l'approvisionnement par des stations d'épuration. Les autorités panaméennes ont averti que le manque d'eau est le plus grand défi auquel est confronté le canal, qui a été contraint d'adopter des mesures palliatives.
Selon le vice-président de la branche Eau et environnement du canal de Panama, Daniel Muschett, la voie navigable a parfois été contrainte à des "restrictions opérationnelles qui ont affecté le trafic et les affaires".
Pour l'administrateur du Canal Ricaurte Vasquez, le projet est "fondamental" pour "sauvegarder l'avenir de (cette voie interocéanique) en tant qu'un des axes les plus importants du commerce mondial". Les principaux clients du Canal de Panama sont les États-Unis, la Chine et le Japon.
Lors de l'année fiscale 2019, le canal avait battu son record de recettes (3,354 milliards de dollars) et de tonnage (450,7 millions de tonnes).
Inauguré en 1914, le Canal de Panama relie l'océan Atlantique à l'océan Pacifique au travers de l'isthme de Panama, et permet d'éviter de faire route par le cap Horn à la pointe australe de l'Amérique du Sud.
L'ACP a lancé le 8 septembre un appel d'offres pour garantir l'apport "au minimum de 1,4 milliard de mètres cubes d'eau supplémentaires" dans le canal de 77 km où passent 3,5 % du commerce mondial, a déclaré lors d'une conférence de presse virtuelle le vice-président du Projet hydrique du canal de Panama, José Reyes.
En 2019, le bassin hydrographique du canal a encore subi un fort déficit de précipitations. Le canal n'a recueilli que 3 milliards de mètres cubes d'eau, au lieu des 5,2 milliards dont il a besoin pour fonctionner normalement. L'ACP a l'intention d'investir quelque 2 milliards de dollars dans ce projet d'approvisionnement en eau.
Les solutions envisagées vont du pompage d'eau souterraine à la construction de barrages en passant par la désalinisation d'eau de mer ou l'approvisionnement par des stations d'épuration. Les autorités panaméennes ont averti que le manque d'eau est le plus grand défi auquel est confronté le canal, qui a été contraint d'adopter des mesures palliatives.
Selon le vice-président de la branche Eau et environnement du canal de Panama, Daniel Muschett, la voie navigable a parfois été contrainte à des "restrictions opérationnelles qui ont affecté le trafic et les affaires".
Pour l'administrateur du Canal Ricaurte Vasquez, le projet est "fondamental" pour "sauvegarder l'avenir de (cette voie interocéanique) en tant qu'un des axes les plus importants du commerce mondial". Les principaux clients du Canal de Panama sont les États-Unis, la Chine et le Japon.
Lors de l'année fiscale 2019, le canal avait battu son record de recettes (3,354 milliards de dollars) et de tonnage (450,7 millions de tonnes).
Inauguré en 1914, le Canal de Panama relie l'océan Atlantique à l'océan Pacifique au travers de l'isthme de Panama, et permet d'éviter de faire route par le cap Horn à la pointe australe de l'Amérique du Sud.