En votant pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, les Britanniques pourraient faire perdre à Londres son statut de capitale mondiale du shipping. Des places telles que Hambourg, Copenhague ou Amsterdam et Rotterdam pourraient tirer les marrons maritimes du feu du Brexit...
Le référendum britannique en faveur du Brexit menace Londres qui, pendant de longues années, a occupé le rôle de place forte financière en Europe et son corollaire de capitale mondiale du shipping. Pour Olaf Merk, administrateur Ports et Transports à l'OCDE, le "Brexit pourrait se traduire par la fragilisation de la puissance maritime du pays". Selon lui, jusqu'ici, sa position dans le monde s'articule autour de trois points essentiels. La Grande-Bretagne représente un "gateway" (un point d'accès) maritime en Europe ; une place étroitement liée aux services financiers de la City de Londres et au secteur des services, une position en étroite connexion avec l'activité maritime et portuaire.
Le spécialiste du shipping s'interroge sur l'évolution de la capitale mondiale du shipping car, à ses yeux de spécialiste, "les clusters maritimes mondiaux jouent souvent le rôle de point d'accès pour fournir des services sur les cinq continents". Ainsi, les entreprises de services maritimes s'implantent à Singapour pour avoir accès à l'Asie et celles qui souhaitent capter une clientèle chinoise s'implantent à Hong Kong.
Le spécialiste du shipping s'interroge sur l'évolution de la capitale mondiale du shipping car, à ses yeux de spécialiste, "les clusters maritimes mondiaux jouent souvent le rôle de point d'accès pour fournir des services sur les cinq continents". Ainsi, les entreprises de services maritimes s'implantent à Singapour pour avoir accès à l'Asie et celles qui souhaitent capter une clientèle chinoise s'implantent à Hong Kong.