Autour du Comité France Maritime, le Secrétariat général de la Mer et le Cluster maritime français ont fait un point de leurs travaux respectifs, avec une réflexion sur les conséquences maritimes du Brexit.
Depuis le 23 juin 2016, date où les électeurs britanniques ont décidé de quitter l’Union européenne, la livre sterling a perdu 20 % de sa valeur par rapport à l’euro. Pour les compagnies maritimes françaises exerçant sur le transmanche dont les recettes sont majoritairement en monnaie anglaise et les charges en euros, à l’image de Brittany Ferries (BAI), cette évolution impacte leurs comptes.
Une cellule Europe
Soulevée par Jean-Marc Roué, nouveau président d’Armateurs de France et à la tête de la BAI, elle confirme la volonté des autorités britanniques de relancer la compétitivité économique de la Grande-Bretagne et de son pavillon.
Aussi pour analyser les conséquences du Brexit, le Comité France Maritime (CFM) composé des représentants des principales filières maritimes et des régions littorales, via le Cluster maritime français et le Secrétariat général de la Mer, a décidé d’assurer dans une cellule Europe la coordination des positions du secteur maritime pour alimenter la position de la France lors des futures négociations entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne.
À l’issue de ces dernières, tous les scénarios sont encore possibles : adhésion du Royaume-Uni à l’Espace économique européen sur le modèle de la Norvège, accord ad hoc avec l’Union ou sortie sèche avec application des accords internationaux inspirés des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Lors de sa deuxième réunion le 22 mars dernier, le Comité France Maritime a également annoncé le lancement d’une réflexion sur l’attractivité portuaire. Elle débouchera sur des "propositions concrètes de simplification dans l’idée de développer et d'adapter les industries portuaires (GNL, courant à quai, etc.), et de connecter les ports à leur hinterland". Un état d’avancement de ces chantiers sera réalisé lors de la prochaine réunion du comité prévue le 6 juin 2017.
Une cellule Europe
Soulevée par Jean-Marc Roué, nouveau président d’Armateurs de France et à la tête de la BAI, elle confirme la volonté des autorités britanniques de relancer la compétitivité économique de la Grande-Bretagne et de son pavillon.
Aussi pour analyser les conséquences du Brexit, le Comité France Maritime (CFM) composé des représentants des principales filières maritimes et des régions littorales, via le Cluster maritime français et le Secrétariat général de la Mer, a décidé d’assurer dans une cellule Europe la coordination des positions du secteur maritime pour alimenter la position de la France lors des futures négociations entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne.
À l’issue de ces dernières, tous les scénarios sont encore possibles : adhésion du Royaume-Uni à l’Espace économique européen sur le modèle de la Norvège, accord ad hoc avec l’Union ou sortie sèche avec application des accords internationaux inspirés des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Lors de sa deuxième réunion le 22 mars dernier, le Comité France Maritime a également annoncé le lancement d’une réflexion sur l’attractivité portuaire. Elle débouchera sur des "propositions concrètes de simplification dans l’idée de développer et d'adapter les industries portuaires (GNL, courant à quai, etc.), et de connecter les ports à leur hinterland". Un état d’avancement de ces chantiers sera réalisé lors de la prochaine réunion du comité prévue le 6 juin 2017.