Parmi les onze entreprises innovantes figurant à la tribune des 13e Assises de l'économie de la mer, le groupe CMA CGM, l'entreprise Ecoslops, les Affaires maritimes et les sociétés informatiques MGI et Soget, la start-up Smart Sailors ont permis de mettre en avant certaines avancées technologiques. Panorama…
La semaine dernière au Havre, lors de la 13e édition des Assises de l'économie de la mer, c'est sans doute le groupe CMA CGM qui a capté le plus l'attention des congressistes. Rodolphe Saadé, s'exprimant au titre de directeur général (entre-temps promu au rang de PDG), a annoncé la livraison pour début 2018 du prochain navire amiral de l'armateur. Il portera le nom de "CMA CGM Antoine de Saint-Exupéry", et battra pavillon français.
Pour la dernière commande portant sur neuf navires d'une capacité de 22.000 EVP propulsés au GNL et livrables en 2020, il a indiqué que trois seraient immatriculés en France (Rif). Une annonce qui lui a valu des applaudissements de la part de l'auditoire.
"Nous avons longuement hésité entre le fuel conventionnel et le GNL. Mais on s'attend à ce que le gaz devienne moins cher à terme", a-t-il indiqué. "Dans le GNL, nous sommes les premiers. S'il avait fallu attendre que nos concurrents nous suivent, on aurait attendu longtemps", a-t-il commenté
Interrogé sur l'autonomie des navires, Rodolphe Saadé a répliqué clairement : "Je n'y crois pas". Il a estimé que, même si l'informatique a bien progressé, il lui semble peu probable de voir un ordinateur se trouver à la barre d'un navire en lieu et place d'un marin. Des propos fort appréciés au Carré des docks du Havre où les élèves officiers de l'ENSM étaient venus en nombre. Il a expliqué que "le fleet center de Marseille suit les 460 navires qui composent la flotte du groupe. Il s'agit d'un bon outil".
Pour la dernière commande portant sur neuf navires d'une capacité de 22.000 EVP propulsés au GNL et livrables en 2020, il a indiqué que trois seraient immatriculés en France (Rif). Une annonce qui lui a valu des applaudissements de la part de l'auditoire.
"Nous avons longuement hésité entre le fuel conventionnel et le GNL. Mais on s'attend à ce que le gaz devienne moins cher à terme", a-t-il indiqué. "Dans le GNL, nous sommes les premiers. S'il avait fallu attendre que nos concurrents nous suivent, on aurait attendu longtemps", a-t-il commenté
Interrogé sur l'autonomie des navires, Rodolphe Saadé a répliqué clairement : "Je n'y crois pas". Il a estimé que, même si l'informatique a bien progressé, il lui semble peu probable de voir un ordinateur se trouver à la barre d'un navire en lieu et place d'un marin. Des propos fort appréciés au Carré des docks du Havre où les élèves officiers de l'ENSM étaient venus en nombre. Il a expliqué que "le fleet center de Marseille suit les 460 navires qui composent la flotte du groupe. Il s'agit d'un bon outil".