Contrairement aux marchés Est-Ouest qui sont générateurs de volumes équilibrés mais de taux de fret beaucoup plus cycliques, les marchés reliant l'Europe à l'Afrique de l'Ouest réservent moins de surprises aux armateurs. Les flux de marchandises diverses destinés aux ports africains restent plus conséquents qu'à l'import. Mais l'intérêt que porte l'Asie pour le secteur risque de modifier la donne.
Après avoir entretenu des liens commerciaux historiques qui remontent à l'ère coloniale et post-coloniale, l'Europe de l'Ouest et la côte occidentale d'Afrique (COA) voient leurs rapports se relâcher suite à l'intérêt que porte l'Asie pour ce continent.
Selon le cabinet hollandais d'experts dans le maritime, Dynamar, dans son dernier rapport sur l'Afrique de l'Ouest, depuis quelques années, la compétitivité des marchés asiatiques, et notamment de la Chine, a contribué à relâcher les liens hérités de l'ère coloniale entre la COA et l'Europe de l'Ouest et a favorisé la montée en puissance des flux à l'import du continent asiatique au détriment des exportations européennes sur le continent africain.
Le rapport souligne à nouveau que la desserte de la COA présente encore des déséquilibres en matière d'échanges. En effet, tandis que les trafics en sortie d'Europe restent composés d'articles industrialisés, les flux en sortie des ports africains sont essentiellement composés de matières premières, un secteur dans lequel le continent conserve des atouts.
Selon le cabinet hollandais d'experts dans le maritime, Dynamar, dans son dernier rapport sur l'Afrique de l'Ouest, depuis quelques années, la compétitivité des marchés asiatiques, et notamment de la Chine, a contribué à relâcher les liens hérités de l'ère coloniale entre la COA et l'Europe de l'Ouest et a favorisé la montée en puissance des flux à l'import du continent asiatique au détriment des exportations européennes sur le continent africain.
Le rapport souligne à nouveau que la desserte de la COA présente encore des déséquilibres en matière d'échanges. En effet, tandis que les trafics en sortie d'Europe restent composés d'articles industrialisés, les flux en sortie des ports africains sont essentiellement composés de matières premières, un secteur dans lequel le continent conserve des atouts.