L'action de Hanjin Shipping chute de plus de 10 %, les investisseurs craignant que la maison mère de l'armateur sud-coréen ne débloque pas les fonds promis pour empêcher son naufrage.
L'action Hanjin Shipping a chuté mardi 20 septembre de plus de 10 % de crainte d'un abandon de la maison mère. Hanjin Shipping a demandé son placement en redressement judiciaire en Corée du Sud et aux États-Unis, après le refus de ses créditeurs de l'aider à affronter une dette colossale estimée à 6.000 milliards de wons (4,79 milliards d'euros).
Une éventuelle faillite du septième armateur mondial en termes de capacités serait de loin la plus importante de l'histoire de la ligne régulière, un secteur qui navigue à vue dans sa pire crise depuis soixante ans en raison du phénomène surcapacitaire qui la plombe, combiné au ralentissement de la demande de transport.
Pour tenter de limiter les perturbations engendrées par la disparition de l'armateur, le groupe coréen avait promis début septembre le déblocage de 100 milliards de wons (80 millions d'euros), dont un don personnel de 40 milliards de wons de son président et plus gros actionnaire, Cho Yang-Ho.
Les 60 milliards de wons restant devaient venir d'un actionnaire-clé du groupe, Korean Air. Mais le conseil d'administration du transporteur aérien coréen refuse de donner son feu vert. Une série de réunions d'urgence, dont la dernière en date s'est déroulée dimanche 18 septembre, n'a pas abouti. Aucune nouvelle date n'a été fixée.
Les navires en affrètement restitués
En attendant, de nombreux clients de Hanjin Shipping ont annulé leurs contrats tandis certains ports refusent de prendre en charge les conteneurs de l'armateur de peur de voir leurs factures impayées.
Le tribunal de Séoul a ordonné lundi 19 septembre à Hanjin Shipping de restituer les navires affrétés à leurs propriétaires pour économiser le montant des chartes-parties non arrivées à leur terme.
Le titre a perdu 10,3 % à Séoul mardi 20 septembre, terminant à 1.130 wons. Depuis le début de l'année, l'action a perdu 70 %. Hanjin Shipping doit présenter un plan de relance à la justice sud-coréenne d'ici le 25 novembre. Le tribunal décidera ensuite de le placer en redressement, avec surveillance de sa gestion et rééchelonnement de sa dette, ou de le liquider.
Une éventuelle faillite du septième armateur mondial en termes de capacités serait de loin la plus importante de l'histoire de la ligne régulière, un secteur qui navigue à vue dans sa pire crise depuis soixante ans en raison du phénomène surcapacitaire qui la plombe, combiné au ralentissement de la demande de transport.
Pour tenter de limiter les perturbations engendrées par la disparition de l'armateur, le groupe coréen avait promis début septembre le déblocage de 100 milliards de wons (80 millions d'euros), dont un don personnel de 40 milliards de wons de son président et plus gros actionnaire, Cho Yang-Ho.
Les 60 milliards de wons restant devaient venir d'un actionnaire-clé du groupe, Korean Air. Mais le conseil d'administration du transporteur aérien coréen refuse de donner son feu vert. Une série de réunions d'urgence, dont la dernière en date s'est déroulée dimanche 18 septembre, n'a pas abouti. Aucune nouvelle date n'a été fixée.
Les navires en affrètement restitués
En attendant, de nombreux clients de Hanjin Shipping ont annulé leurs contrats tandis certains ports refusent de prendre en charge les conteneurs de l'armateur de peur de voir leurs factures impayées.
Le tribunal de Séoul a ordonné lundi 19 septembre à Hanjin Shipping de restituer les navires affrétés à leurs propriétaires pour économiser le montant des chartes-parties non arrivées à leur terme.
Le titre a perdu 10,3 % à Séoul mardi 20 septembre, terminant à 1.130 wons. Depuis le début de l'année, l'action a perdu 70 %. Hanjin Shipping doit présenter un plan de relance à la justice sud-coréenne d'ici le 25 novembre. Le tribunal décidera ensuite de le placer en redressement, avec surveillance de sa gestion et rééchelonnement de sa dette, ou de le liquider.