L'accord signé mi-mai par le groupe italien Fincantieri en vue de l'achat des chantiers navals de Saint-Nazaire reste "valable" pour Rome, même si le président français, Emmanuel Macron, veut le revoir, selon un ministre italien.
L'accord entre STX et Fincantieri reste "valable", a déclaré jeudi 8 juin le ministre italien Carlo Calenda. "Nous considérons valable l'accord signé avec le gouvernement précédent concernant la naissance d'un pôle de chantiers navals", a déclaré le ministre du Développement économique, en marge d'un colloque. Il s'est cependant déclaré prêt à discuter éventuellement "de quelle sera l'institution financière qui prendra les 6 %" supplémentaires, "qui de toute façon reviennent à l'Italie".
Un nouvel actionnariat
En vertu d'un accord négocié par le précédent gouvernement français, Fincantieri devait reprendre 48 % du capital des chantiers de Saint-Nazaire et rester minoritaire pendant au moins huit ans, épaulé par l'investisseur italien Fondazione CR (Cassa di Risparmio) Trieste à hauteur d'environ 7 %. Côté français, l'État devait conserver un tiers du capital et un droit de veto, mais les syndicats et les élus locaux, estimant que Fincantieri serait de facto majoritaire en raison de ses liens avec l'autre actionnaire italien, redoutent de le voir privilégier ses propres chantiers italiens.
Un nouvel actionnariat
En vertu d'un accord négocié par le précédent gouvernement français, Fincantieri devait reprendre 48 % du capital des chantiers de Saint-Nazaire et rester minoritaire pendant au moins huit ans, épaulé par l'investisseur italien Fondazione CR (Cassa di Risparmio) Trieste à hauteur d'environ 7 %. Côté français, l'État devait conserver un tiers du capital et un droit de veto, mais les syndicats et les élus locaux, estimant que Fincantieri serait de facto majoritaire en raison de ses liens avec l'autre actionnaire italien, redoutent de le voir privilégier ses propres chantiers italiens.