Constatant que la croissance n'est pas exceptionnelle au cours des premiers mois de l'année 2018 et que le prix des soutes s'est envolé, Paul Tourret, le directeur de l'Isemar, souligne que la tendance euphorique de 2017 est déjà retombée.
Dans la ligne régulière, Paul Tourret, le directeur de l'Isemar (Institut supérieur d'économie maritime), indique que les acteurs du secteur se sont trouvés surpris cette année par la faiblesse de l'évolution de la conjoncture. "La tendance euphorique est retombée un peu cette année, constate-t-il. L'industrie de la ligne régulière ne vit plus sur le même cycle", ajoute-t-il.
Selon le dirigeant de l'institut nazairien, la progression pendant les cinq premiers mois de l'année s'est élevée sur l'axe Extrême-Orient/Europe à 0,6 %, alors qu'elle s'était chiffrée à 4,9 % en 2017 et à 3,6 % en 2016.
Adossant son analyse sur les chiffres de Global Port Tracker, publiés par Hackett Associates et par l'Institute of Shipping Economics and Logistics, il indique que "les volumes conteneurisés dans le Nord Europe étaient plutôt corrects en juin". Et d'expliquer : "Pour l'année 2018, les importations totales en Europe devraient augmenter de 5,7 %". Une hausse portée, selon lui, "par leur progression de 3,5 % en Europe du Nord et par l'augmentation attendue de 5,7 % en région méditerranéenne et en mer Noire". Quant aux exportations, les flux devraient augmenter de 5,7 % en Europe du Nord et enregistrer une hausse de 4,5 % en Méditerranée et en mer Noire.
Le CCFI n'a pas décollé
En matière de taux de fret, le directeur de l'institut nazairien estime que la croissance n'a pas été exceptionnelle au cours des premiers mois de l'année. Pour preuve, le China Containerized Freight Index (CCFI) n'a pas décollé.
Rappelant la hausse du prix du fuel (IFO380) au cours de l'hiver, qui est passé de 350 à 450 dollars la tonne, il souligne que les armateurs ont augmenté leurs surcharges combustibles (BAF) de plus de 100 dollars par 40 pieds.
Selon le dirigeant de l'institut nazairien, la progression pendant les cinq premiers mois de l'année s'est élevée sur l'axe Extrême-Orient/Europe à 0,6 %, alors qu'elle s'était chiffrée à 4,9 % en 2017 et à 3,6 % en 2016.
Adossant son analyse sur les chiffres de Global Port Tracker, publiés par Hackett Associates et par l'Institute of Shipping Economics and Logistics, il indique que "les volumes conteneurisés dans le Nord Europe étaient plutôt corrects en juin". Et d'expliquer : "Pour l'année 2018, les importations totales en Europe devraient augmenter de 5,7 %". Une hausse portée, selon lui, "par leur progression de 3,5 % en Europe du Nord et par l'augmentation attendue de 5,7 % en région méditerranéenne et en mer Noire". Quant aux exportations, les flux devraient augmenter de 5,7 % en Europe du Nord et enregistrer une hausse de 4,5 % en Méditerranée et en mer Noire.
Le CCFI n'a pas décollé
En matière de taux de fret, le directeur de l'institut nazairien estime que la croissance n'a pas été exceptionnelle au cours des premiers mois de l'année. Pour preuve, le China Containerized Freight Index (CCFI) n'a pas décollé.
Rappelant la hausse du prix du fuel (IFO380) au cours de l'hiver, qui est passé de 350 à 450 dollars la tonne, il souligne que les armateurs ont augmenté leurs surcharges combustibles (BAF) de plus de 100 dollars par 40 pieds.