La santé en Auvergne-Rhône-Alpes, un secteur porteur pour Haropa

Avec la filière santé, mais aussi la chimie et les machines et produits d’équipements, Haropa se veut LE port de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le 21 novembre, Haropa participait au salon Transport international pharma séminaire (Tips) qui se déroulait à Lyon. La thématique de 2018 était "l'intégrité et la conservation des données en transport international des produits de santé". Ce rendez-vous fut donc l’occasion pour les ports de l’axe Seine (Le Havre, Rouen et Paris) de rappeler leurs atouts dans cette filière, fleuron de la région Auvergne-Rhône-Alpes : "Nous proposons des liaisons ferroviaires régulières, un transit-time compétitif, le nouveau système informatique S)One plus ouvert aux importateurs et exportateurs, une offre reefer adaptée, des facilités douanières", résume Nathalie Wagner, responsable Marketing de Haropa.
Le transport maritime séduit de plus en plus l’industrie pharmaceutique et le port du Havre a affiché au premier semestre 2018 une croissance de 18 % dans ce secteur, essentiellement à l’export. Le transport des produits de santé a progressé au Havre de 25 % en conteneur dry et de 13 % en reefer.

"Un tiers des flux lyonnais transite par Haropa"

En dehors de la filière Santé, les deux autres principales activités de la région, la chimie et les machines et produits d’équipements "correspondent aux filières sur lesquelles Haropa représente une ensemble portuaire expérimenté et propose des services à forte valeur ajoutée", insiste Nathalie Wagner. Auvergne-Rhône-Alpes, la deuxième région française et la quatrième de l'Union européenne en termes de PIB, est donc "essentielle pour nous : un tiers des flux lyonnais transite par Haropa, ce qui représente environ 10 % de notre trafic global".
Par ailleurs, le port du Havre, relié à plus de 600 ports dans le monde et offrant plus de 3.000 offres commerciales hebdomadaires, a fait la promotion de son attractivité économique via son offre maritime conteneurs : "Elle est parfaitement adaptée à l’économie de la région qui échange principalement avec la Chine, les États-Unis et l’Allemagne". La Chine représente 34 % du trafic du port du Havre et l’Amérique du Nord 14 %.  Et ce, avec des transit-time compétitifs, tels que 27 jours pour Shanghai et huit pour New York. Le port normand ne manque pas non plus d’insister sur ses "connexions ferroviaires qui légitiment le choix du Havre" : assurées par les opérateurs traditionnels, le groupe Charles André (Greenmodal), Naviland Cargo et Ferrovergne, huit connexions hebdomadaires relient Le Havre et Lyon et trois Le Havre et Chalon-sur-Saône et Clermont-Ferrand. Ces connexions ferroviaires assurent "un transit-time fer excellent, ces destinations bénéficiant de délais A pour B, contrairement à Anvers et Rotterdam, qui sont en jour A et D, voire E et F et connaissent de gros problèmes de congestion", souligne Nathalie Wagner. Et de rappeler que la plupart des transitaires, logisticiens, commissionnaires de transport implantés en Auvergne-Rhône-Alpes, tels que Clasquin, Ziegler, Dimotrans, Fatton ou encore Panalpina, sont bien présents sur le territoire havrais.
Enfin, pour le port du Havre, la plateforme multimodale qui "monte en puissance est un accélérateur de transit-time : il faut 2,4 jours à un conteneur pour sortir du port contre quatre jours par camion". Autant d’atouts que le port normand, où se sont positionnées les trois plus grosses alliances maritimes, ne manquera pas d’exposer en mars 2019 : le prochain business event est prévu à Lyon avec les professionnels de la région.

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15