Les entreprises et institutions maritimes de Marseille réclament le soutien de l'État en faveur de la filière ferry, aussi bien dans le port phocéen que du côté corse.
Estimant que l'enquête sur les contrats de délégation de service public (DSP) ouverte par la Commission européenne, à l'initiative de Corsica Ferries, constitue une nouvelle attaque pour l'avenir de l’activité depuis Marseille vers l'île de Beauté, la place économique et maritime marseillaise s'alarme.
Rappelant les mesures annoncées, en septembre dernier, lors de la 17e édition des Assises de l’économie maritime, par le président de la République, en faveur de la compétitivité des armateurs français et de l’attractivité du pavillon national, la place maritime s'interroge toutefois sur "l'instabilité qui continue de peser sur la filière ferry à Marseille et sur les compagnies locales", Corsica Linea et La Méridionale.
Une position de fermeté de la France réclamée
Soulignant son inquiétude avec "la récurrence des attaques contre la DSP Continent-Corse", elle demande "d’une seule voix une position de fermeté de la France auprès de Bruxelles concernant la DSP, seul moyen d’assurer un socle juridique et social stable aux compagnies".
"Pour la filière fret, l’absence de DSP et le découplage de l’activité fret-passagers mettraient en péril la logistique portuaire marseillaise, attireraient des acteurs bien moins investis en faveur de leur transition environnementale et démultiplieraient la circulation maritime entre le continent et la Corse et son coût environnemental", insistent les signataires dans un communiqué commun.
"Sans DSP, la filière passager continent-Corse serait dominée par un monopole sous pavillon italien low-cost au départ du port de Toulon, avec l’arrêt du transport passager depuis Marseille", jugent-t-ils, visant Corsica Ferries, ultra-majoritaire sur la desserte passagers de la Corse, au départ et à destination de Toulon.
Prenant pour exemple le cas de Brittany Ferries, compagnie à laquelle les pouvoirs publics ont apporté leur aide, ils estiment que "les nombreuses déclarations d’intention sur la compétitivité du pavillon français conjuguées aux annonces faites en faveur de la cité phocéenne" doivent être renforcées localement avec "l’instauration d’un environnement juridique stable, assurant un soutien concret à la filière et ses acteurs.
Rappelant les mesures annoncées, en septembre dernier, lors de la 17e édition des Assises de l’économie maritime, par le président de la République, en faveur de la compétitivité des armateurs français et de l’attractivité du pavillon national, la place maritime s'interroge toutefois sur "l'instabilité qui continue de peser sur la filière ferry à Marseille et sur les compagnies locales", Corsica Linea et La Méridionale.
Une position de fermeté de la France réclamée
Soulignant son inquiétude avec "la récurrence des attaques contre la DSP Continent-Corse", elle demande "d’une seule voix une position de fermeté de la France auprès de Bruxelles concernant la DSP, seul moyen d’assurer un socle juridique et social stable aux compagnies".
"Pour la filière fret, l’absence de DSP et le découplage de l’activité fret-passagers mettraient en péril la logistique portuaire marseillaise, attireraient des acteurs bien moins investis en faveur de leur transition environnementale et démultiplieraient la circulation maritime entre le continent et la Corse et son coût environnemental", insistent les signataires dans un communiqué commun.
"Sans DSP, la filière passager continent-Corse serait dominée par un monopole sous pavillon italien low-cost au départ du port de Toulon, avec l’arrêt du transport passager depuis Marseille", jugent-t-ils, visant Corsica Ferries, ultra-majoritaire sur la desserte passagers de la Corse, au départ et à destination de Toulon.
Prenant pour exemple le cas de Brittany Ferries, compagnie à laquelle les pouvoirs publics ont apporté leur aide, ils estiment que "les nombreuses déclarations d’intention sur la compétitivité du pavillon français conjuguées aux annonces faites en faveur de la cité phocéenne" doivent être renforcées localement avec "l’instauration d’un environnement juridique stable, assurant un soutien concret à la filière et ses acteurs.