La piraterie maritime a encore reculé sur le globe au cours du premier semestre 2016. Le golfe de Guinée est la seule zone ayant vu augmenter le nombre d'actes. Cette région a aussi la primauté s'agissant de la violence sur les personnes.
Au cours du premier semestre 2016, le nombre d'actes de piraterie a atteint son niveau le plus bas depuis 1995, selon le Bureau maritime international (BMI) de la Chambre de commerce internationale (ICC). Ce, malgré une hausse en Afrique de l'Ouest.
Durant les six premiers mois de l'année, 98 incidents ont été répertoriés par l'institution, contre 134 sur la même période de 2015. Le BMI rappelle que le record d'attaques sur une année avait été de 445 en 2003 puis de nouveau en 2010. Le rapport semestriel dénombre 72 navires abordés, 5 détournés et 12 tentatives d'attaques échouées. Neuf bateaux ont essuyé des tirs et 64 membres d'équipages ont été pris en otage à bord de leur navire. Bien que ce dernier total reste élevé, il a été divisé par quatre comparé au premier semestre de l'année dernière.
Le BMI explique l'amélioration globale par deux facteurs : la poursuite de la dissuasion envers les pirates somaliens et les récents progrès autour de l'Indonésie. Les attaques dans les eaux indonésiennes ont retrouvé leur niveau de 2011. En englobant toute la région d'Asie du Sud-Est, leur nombre est même inférieur à ce qu'il était cette année-là.
L'organisation y voit le résultat de la mise en place d'aires de mouillage protégées par les patrouilles indonésiennes et d'une adhésion de la plupart des navires à cette solution. Ces derniers sont invités à maintenir un haut niveau de surveillance et à signaler tout phénomène suspect. Pour le BMI, la collaboration des polices maritimes malaisienne, indonésienne et philippine a permis une baisse de la piraterie dans toute la région de 61 % (de 79 à 31 attaques).
Concernant la Somalie, où une seule attaque a été rapportée depuis début 2016 (aucune en 2015), le BMI insiste sur la poursuite du respect des consignes de sécurité pour conserver cette dynamique.
Inquiétudes en Afrique de l'Ouest
En revanche, l'évolution de la piraterie est préoccupante près des côtes africaines, en particulier dans le golfe de Guinée, où le nombre d'attaques a augmenté de 21 à 30 entre les premiers semestres de 2015 et de 2016. Le seul Nigeria a vu les actes de piraterie plus que doubler sur la période, de 11 à 24. D'autre part, les attaques les plus violentes ont été recensées autour des côtes africaines, où l'usage des armes a encore augmenté.
Durant les six premiers mois de l'année, 98 incidents ont été répertoriés par l'institution, contre 134 sur la même période de 2015. Le BMI rappelle que le record d'attaques sur une année avait été de 445 en 2003 puis de nouveau en 2010. Le rapport semestriel dénombre 72 navires abordés, 5 détournés et 12 tentatives d'attaques échouées. Neuf bateaux ont essuyé des tirs et 64 membres d'équipages ont été pris en otage à bord de leur navire. Bien que ce dernier total reste élevé, il a été divisé par quatre comparé au premier semestre de l'année dernière.
Le BMI explique l'amélioration globale par deux facteurs : la poursuite de la dissuasion envers les pirates somaliens et les récents progrès autour de l'Indonésie. Les attaques dans les eaux indonésiennes ont retrouvé leur niveau de 2011. En englobant toute la région d'Asie du Sud-Est, leur nombre est même inférieur à ce qu'il était cette année-là.
L'organisation y voit le résultat de la mise en place d'aires de mouillage protégées par les patrouilles indonésiennes et d'une adhésion de la plupart des navires à cette solution. Ces derniers sont invités à maintenir un haut niveau de surveillance et à signaler tout phénomène suspect. Pour le BMI, la collaboration des polices maritimes malaisienne, indonésienne et philippine a permis une baisse de la piraterie dans toute la région de 61 % (de 79 à 31 attaques).
Concernant la Somalie, où une seule attaque a été rapportée depuis début 2016 (aucune en 2015), le BMI insiste sur la poursuite du respect des consignes de sécurité pour conserver cette dynamique.
Inquiétudes en Afrique de l'Ouest
En revanche, l'évolution de la piraterie est préoccupante près des côtes africaines, en particulier dans le golfe de Guinée, où le nombre d'attaques a augmenté de 21 à 30 entre les premiers semestres de 2015 et de 2016. Le seul Nigeria a vu les actes de piraterie plus que doubler sur la période, de 11 à 24. D'autre part, les attaques les plus violentes ont été recensées autour des côtes africaines, où l'usage des armes a encore augmenté.