Après avoir découvert l'accord entre La Méridionale et Corsica Linea, les salariés grévistes de la CFTC-STC de La Méridionale ont décidé mardi 29 janvier la reprise immédiate du travail après 21 jours de grève. Si cet accord ne correspond pas tout à fait à ce qu'ils souhaitaient, il permettra de conserver les 439 emplois, selon Cyril Venouil, délégué STC de La Méridionale.
"Ces emplois seront préservés, sauf à l'agence de Bastia qui compte 13 salariés", a-t-il ajouté, précisant que des discussions sont en cours pour qu'ils soient conservés dans le cas d'un projet d'ouverture de ligne ou d'une reprise par Corsica Linea.
"On ne présentera pas cet accord comme une victoire. Mais il permet à la compagnie de continuer à exister", a-t-il souligné, précisant l'effectif de 439 salariés de celle-ci. Le "Piana" et le "Kalliste" étaient bloqués à Marseille depuis le 10 janvier.
L'accord conclu entre les deux armateurs la veille pour une période de sept années allant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2027, prévoit, pour Corsica Linea, deux bateaux sur Bastia, un sur l'Île Rousse, un sur Propriano et un sur Ajaccio. La Méridionale pourra déployer un navire sur Porto-Vecchio, un sur Ajaccio, plus un pour assurer les arrêts techniques de la flotte, soit "une activité partielle sur l'année pour pallier trois à quatre arrêts techniques par an".
Les salariés de La Méridionale ont appelé à reprendre le travail à Marseille le jour où les travailleurs portuaires de la FNPD-CGT observent une nouvelle l'opération "ports" morts". Du côté de Corsica Linea, la CGT n'a pas appelé à la reprise du travail.
En attendant l'échéance de 2021, l'opérateur ou le groupement d'opérateurs privés partie prenante à la Semop (société d'économie mixte à opération unique spécialisée dans la desserte des cinq ports corses) sera sélectionné après un appel public à la concurrence dont les candidatures doivent être déposées d'ici au 14 février prochain.
"Ces emplois seront préservés, sauf à l'agence de Bastia qui compte 13 salariés", a-t-il ajouté, précisant que des discussions sont en cours pour qu'ils soient conservés dans le cas d'un projet d'ouverture de ligne ou d'une reprise par Corsica Linea.
"On ne présentera pas cet accord comme une victoire. Mais il permet à la compagnie de continuer à exister", a-t-il souligné, précisant l'effectif de 439 salariés de celle-ci. Le "Piana" et le "Kalliste" étaient bloqués à Marseille depuis le 10 janvier.
L'accord conclu entre les deux armateurs la veille pour une période de sept années allant du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2027, prévoit, pour Corsica Linea, deux bateaux sur Bastia, un sur l'Île Rousse, un sur Propriano et un sur Ajaccio. La Méridionale pourra déployer un navire sur Porto-Vecchio, un sur Ajaccio, plus un pour assurer les arrêts techniques de la flotte, soit "une activité partielle sur l'année pour pallier trois à quatre arrêts techniques par an".
Les salariés de La Méridionale ont appelé à reprendre le travail à Marseille le jour où les travailleurs portuaires de la FNPD-CGT observent une nouvelle l'opération "ports" morts". Du côté de Corsica Linea, la CGT n'a pas appelé à la reprise du travail.
En attendant l'échéance de 2021, l'opérateur ou le groupement d'opérateurs privés partie prenante à la Semop (société d'économie mixte à opération unique spécialisée dans la desserte des cinq ports corses) sera sélectionné après un appel public à la concurrence dont les candidatures doivent être déposées d'ici au 14 février prochain.
