La Méridionale a décidé de contester dans la semaine devant le tribunal administratif de Bastia le rejet par la Collectivité territoriale corse (CTC) de deux ports corses sur cinq pour la future DSP.
L'armateur marseillais spécialiste de desserte corse a été choqué par la tournure défavorable de la future DSP transitoire à 15 mois qui doit démarrer en octobre prochain.
Le courrier reçu par Gilles Simeoni, le président de la CTC, lui permet de négocier trois lots sur cinq, à savoir les ports de Bastia, Île Rousse et Porto-Vecchio alors que sa partenaire et concurrente Corsica Linea est admise à négocier les cinq lots (à savoir ces mêmes ports auxquels il faut ajouter ceux de Propriano et Ajaccio - dont la filiale du groupe Stef a été évincée). "Le motif de ce rejet de la collectivité est la substituabilité des navires", indique la direction de l'armateur qui est tenu de remplacer un ferry sur Ajaccio car celui qu'elle affrétait est sur le point d'être vendu.
Selon les détails publiés par notre confrère "Le Marin", l'"Oscar Wilde" affrété à Irish Ferries doit être remplacé par le "Baja Star", de l'armateur Baja Ferries. Or, la CTC reproche à la compagnie d'utiliser un navire ne comportant pas les mêmes caractéristiques.
Pourtant, à La Méridionale, la direction estime que ce dernier navire "répond encore mieux" aux caractéristiques requises.
Les craintes de voir un monopole planer sur deux lots sur cinq
Dans un communiqué, le Syndicat national des personnels navigants et sédentaires de la Marine marchande et le Syndicat CFTC mettent en garde sur "le danger à laisser le transport Corse/Continent prendre la forme d'un schéma monopolistique de liaisons maritimes".
Expliquant que La Méridionale est "en situation d’être évincée de la desserte des ports corses suite aux décisions d’attribution de ce service par la CTC", ils estiment que "la situation actuelle met en péril sa survie et l'emploi de ses 500 salariés".
Ils rappellent les efforts fournis de longue date par la compagnie en matière de protection de l'environnement marin.
Des préavis de grève des syndicats STC et CGT de La Méridionale ont été déposés mardi à Bastia et Marseille pour lundi 25 et mardi 26 février, en pleines vacances scolaires sur l'Île de Beauté et sur fond de craintes de casse sociale.
La CGT appelle "l'ensemble des personnels sédentaires de La Méridionale à cesser le travail à compter du lundi 25 février minuit jusqu'au mardi 26 février 23 h 59", peut-on lire dans son préavis déposé au siège de la compagnie à Marseille.
Le Syndicat des travailleurs corses (STC) a quant à lui déposé un "préavis de grève de 24 heures reconductible à compter du lundi 25 février" qui concerne "l'ensemble de la flotte et des agences de la compagnie".
Une période d'autant plus choisie à dessein puisque les vacances scolaires en Corse débutent vendredi 22 février tandis que celles de la région marseillaise s'achèvent dimanche 25 février.
L'armateur marseillais spécialiste de desserte corse a été choqué par la tournure défavorable de la future DSP transitoire à 15 mois qui doit démarrer en octobre prochain.
Le courrier reçu par Gilles Simeoni, le président de la CTC, lui permet de négocier trois lots sur cinq, à savoir les ports de Bastia, Île Rousse et Porto-Vecchio alors que sa partenaire et concurrente Corsica Linea est admise à négocier les cinq lots (à savoir ces mêmes ports auxquels il faut ajouter ceux de Propriano et Ajaccio - dont la filiale du groupe Stef a été évincée). "Le motif de ce rejet de la collectivité est la substituabilité des navires", indique la direction de l'armateur qui est tenu de remplacer un ferry sur Ajaccio car celui qu'elle affrétait est sur le point d'être vendu.
Selon les détails publiés par notre confrère "Le Marin", l'"Oscar Wilde" affrété à Irish Ferries doit être remplacé par le "Baja Star", de l'armateur Baja Ferries. Or, la CTC reproche à la compagnie d'utiliser un navire ne comportant pas les mêmes caractéristiques.
Pourtant, à La Méridionale, la direction estime que ce dernier navire "répond encore mieux" aux caractéristiques requises.
Les craintes de voir un monopole planer sur deux lots sur cinq
Dans un communiqué, le Syndicat national des personnels navigants et sédentaires de la Marine marchande et le Syndicat CFTC mettent en garde sur "le danger à laisser le transport Corse/Continent prendre la forme d'un schéma monopolistique de liaisons maritimes".
Expliquant que La Méridionale est "en situation d’être évincée de la desserte des ports corses suite aux décisions d’attribution de ce service par la CTC", ils estiment que "la situation actuelle met en péril sa survie et l'emploi de ses 500 salariés".
Ils rappellent les efforts fournis de longue date par la compagnie en matière de protection de l'environnement marin.
Des préavis de grève des syndicats STC et CGT de La Méridionale ont été déposés mardi à Bastia et Marseille pour lundi 25 et mardi 26 février, en pleines vacances scolaires sur l'Île de Beauté et sur fond de craintes de casse sociale.
La CGT appelle "l'ensemble des personnels sédentaires de La Méridionale à cesser le travail à compter du lundi 25 février minuit jusqu'au mardi 26 février 23 h 59", peut-on lire dans son préavis déposé au siège de la compagnie à Marseille.
Le Syndicat des travailleurs corses (STC) a quant à lui déposé un "préavis de grève de 24 heures reconductible à compter du lundi 25 février" qui concerne "l'ensemble de la flotte et des agences de la compagnie".
Une période d'autant plus choisie à dessein puisque les vacances scolaires en Corse débutent vendredi 22 février tandis que celles de la région marseillaise s'achèvent dimanche 25 février.