Forts de près de 200.000 conteneurs maritimes reefer traités et d'une croissance de 10 % en 2014, les ports de l’axe Seine ont présenté à Rungis, le 25 mars, les atouts de leur offre logistique en matière d’import-export de marchandises sous température dirigée.
Le port du Havre, c’est «la confiance», «la fiabilité», «la porte d’entrée sur Paris». Les témoignages ont été élogieux, ce 25 mars à Rungis, venant de Jean-Christophe Huon, responsable Logistique Europe de General Mills, puis de Charles Vanappelghem, responsable Logistique import matières premières chez Findus, ou encore de Motoyuki Hazu, general manager Overseas chez Nichirei, le numéro un du froid au Japon. Haropa Le Havre-Rouen-Paris présentait devant quelque 140 professionnels du secteur du transport les atouts et les solutions logistiques offertes pour les produits froids et congelés. Cette table ronde se déroulait au Marché d’intérêt national de Rungis, «premier marché de produits frais au monde avec ses 2,5 millions de tonnes de denrées alimentaires» comme l’a rappelé Stéphane Layani, son président. Le secteur de marché qui progresse le plus».
3,6 jours via Le Havre contre 6 via Rotterdam
Face aux concurrents du range Nord, Haropa part à la conquête de ce marché et vise à devenir l’interface privilégié du bassin parisien. Son premier atout est sa situation géographique : l’axe Seine est «l’axe logique pour desservir le bassin parisien et ses 12 millions de consommateurs», a rappelé son vice-président, Hervé Martel. Car Le Havre n’est qu’à 200 km de Rungis contre 350 km d’Anvers ou 450 km de Rotterdam, ce qui permet de réduire les délais d’acheminement (3 heures de route contre 8 heures pour Rotterdam) et les coûts de transport d’un conteneur : ils sont respectivement inférieurs de 40 à 60 % à ceux d’Anvers et de Rotterdam pour Rungis. «Il ne faut que 3,6 jours en temps moyen pour sortir un conteneur du Havre contre 5 à 6 jours à Anvers et Rotterdam, ports saturés», a insisté Hervé Cornède, directeur commercial et marketing d’Haropa. Et il ne faut au total que 31,6 jours entre le port chinois de Qingdao et Rungis via le port du Havre contre 34,5 et 37,5 jours via Anvers et Rotterdam.
Temps moyen d'immobilisation de la marchandise : 4,07 minutes
Peu à peu, le port du Havre a renforcé ses équipements et services dédiés au froid, avec 3.000 prises reefer équipant l'ensemble des terminaux à conteneurs, 550 000 m3 de capacité de stockage, en température positive ou négative. Une zone reefer est prévue sur la future plateforme multimodale, dont la mise en service est annoncée pour juin.
3,6 jours via Le Havre contre 6 via Rotterdam
Face aux concurrents du range Nord, Haropa part à la conquête de ce marché et vise à devenir l’interface privilégié du bassin parisien. Son premier atout est sa situation géographique : l’axe Seine est «l’axe logique pour desservir le bassin parisien et ses 12 millions de consommateurs», a rappelé son vice-président, Hervé Martel. Car Le Havre n’est qu’à 200 km de Rungis contre 350 km d’Anvers ou 450 km de Rotterdam, ce qui permet de réduire les délais d’acheminement (3 heures de route contre 8 heures pour Rotterdam) et les coûts de transport d’un conteneur : ils sont respectivement inférieurs de 40 à 60 % à ceux d’Anvers et de Rotterdam pour Rungis. «Il ne faut que 3,6 jours en temps moyen pour sortir un conteneur du Havre contre 5 à 6 jours à Anvers et Rotterdam, ports saturés», a insisté Hervé Cornède, directeur commercial et marketing d’Haropa. Et il ne faut au total que 31,6 jours entre le port chinois de Qingdao et Rungis via le port du Havre contre 34,5 et 37,5 jours via Anvers et Rotterdam.
Temps moyen d'immobilisation de la marchandise : 4,07 minutes
Peu à peu, le port du Havre a renforcé ses équipements et services dédiés au froid, avec 3.000 prises reefer équipant l'ensemble des terminaux à conteneurs, 550 000 m3 de capacité de stockage, en température positive ou négative. Une zone reefer est prévue sur la future plateforme multimodale, dont la mise en service est annoncée pour juin.