Pour le Grand Port maritime de la Guadeloupe, l'année 2021 s'est achevée sur un record dans le fret grâce à la forte progression des vracs solides et liquides. Le passager, en revanche, reste tiré vers le bas par la crise sanitaire.
À Pointe-à-Pitre, après deux années de baisse, le Grand Port maritime de la Guadeloupe (GPMG) a retrouvé la croissance en 2021. Une hausse de presque 20 % qui lui a permis d'afficher le score des 4,2 millions de tonnes.
Pour l'autorité portuaire, ce regain de dynamisme est dû notamment au bond de plus de 40 % dans les vracs solides et de 20 % dans les vracs liquides. Agrégats en hausse 50 %, pellets en bond de 493 %, clinker en augmentation de plus de 30 %... De nombreux trafics ont concouru l'an dernier à doper la filière des vracs solides qui a terminé l'année en dépassant le million de tonnes.
Pour la direction du GPMG, "le niveau de tonnage des agrégats est le plus élevé depuis une vingtaine d'années". À l'instar du clinker, ce trafic illustre la bonne tenue des travaux publics. À propos du pellet, elle estime que sa croissance est venue compenser la baisse de 15 % du charbon.
À 854.000 tonnes, les vracs liquides doivent essentiellement leur progression à la croissance des hydrocarbures qui ont représenté, à eux seuls, plus de 692.000 tonnes (+10 %).
L'effet porteur du Brésil pour le conteneur
Au titre des marchandises diverses, à 239.000 EVP, le conteneur a crû de 8 % en un an, porté par le trafic domestique (en hausse de 3 %) mais surtout par le volume en transbordement, qui a bondi de 30 % pour s'établir à 61.000 EVP. Un nombre qui, pour l'établissement portuaire, est "favorisé par les relations avec le Brésil au travers du service Brasex 2 (une ligne créée par CMA CGM, NDLR), venu remplacer le "Fortaleza Express" en ayant introduit des navires de plus grande capacité".
Du côté des passagers, la tendance reste tout à fait différente. La pandémie a continué de freiner en 2021 l'activité du port guadeloupéen. Le nombre de voyageurs a diminué de presque 22 % l'an dernier puisque 566.000 touristes ont été accueillis par les installations portuaires.
Selon la direction du Grand Port maritime, "sur le segment de l'inter-îles, les rotations avec la Martinique, Sainte-Lucie et La Dominique ont redémarré très timidement". Ce trafic reste toujours en chute puisqu'il a baissé de 46 %, à 25.660 passagers. Au total, sur l'archipel, 540.550 voyageurs ont été répertoriés, soit 8,3 % de plus qu'en 2020.
Du côté de la croisière, l'établissement portuaire rappelle : "la crise sanitaire a mis fin à l'activité (…) dès le premier confinement au mois de mars 2020". Aucun navire n'a fait escale depuis les derniers paquebots de la saison 2019-2020.
Pour l'autorité portuaire, ce regain de dynamisme est dû notamment au bond de plus de 40 % dans les vracs solides et de 20 % dans les vracs liquides. Agrégats en hausse 50 %, pellets en bond de 493 %, clinker en augmentation de plus de 30 %... De nombreux trafics ont concouru l'an dernier à doper la filière des vracs solides qui a terminé l'année en dépassant le million de tonnes.
Pour la direction du GPMG, "le niveau de tonnage des agrégats est le plus élevé depuis une vingtaine d'années". À l'instar du clinker, ce trafic illustre la bonne tenue des travaux publics. À propos du pellet, elle estime que sa croissance est venue compenser la baisse de 15 % du charbon.
À 854.000 tonnes, les vracs liquides doivent essentiellement leur progression à la croissance des hydrocarbures qui ont représenté, à eux seuls, plus de 692.000 tonnes (+10 %).
L'effet porteur du Brésil pour le conteneur
Au titre des marchandises diverses, à 239.000 EVP, le conteneur a crû de 8 % en un an, porté par le trafic domestique (en hausse de 3 %) mais surtout par le volume en transbordement, qui a bondi de 30 % pour s'établir à 61.000 EVP. Un nombre qui, pour l'établissement portuaire, est "favorisé par les relations avec le Brésil au travers du service Brasex 2 (une ligne créée par CMA CGM, NDLR), venu remplacer le "Fortaleza Express" en ayant introduit des navires de plus grande capacité".
Du côté des passagers, la tendance reste tout à fait différente. La pandémie a continué de freiner en 2021 l'activité du port guadeloupéen. Le nombre de voyageurs a diminué de presque 22 % l'an dernier puisque 566.000 touristes ont été accueillis par les installations portuaires.
Selon la direction du Grand Port maritime, "sur le segment de l'inter-îles, les rotations avec la Martinique, Sainte-Lucie et La Dominique ont redémarré très timidement". Ce trafic reste toujours en chute puisqu'il a baissé de 46 %, à 25.660 passagers. Au total, sur l'archipel, 540.550 voyageurs ont été répertoriés, soit 8,3 % de plus qu'en 2020.
Du côté de la croisière, l'établissement portuaire rappelle : "la crise sanitaire a mis fin à l'activité (…) dès le premier confinement au mois de mars 2020". Aucun navire n'a fait escale depuis les derniers paquebots de la saison 2019-2020.
