Le Parlement grec a ratifié jeudi 27 août un accord bilatéral sur la délimitation des zones maritimes d'exploitation d'hydrocarbures en Méditerranée orientale entre la Grèce et l'Égypte, qui suscite la colère de la Turquie voisine.
Cet accord est considéré comme une riposte à l'accord turco-libyen signé fin 2019 autorisant la Turquie à accéder à une large espace maritime en Méditerranée orientale où d'importants gisements d'hydrocarbures ont été découverts ces dernières années. Sa ratification intervient en pleine crise des relations gréco-turques en Méditerranée orientale où les deux pays voisins, tous deux membres de l'Otan, se disputent des zones maritimes riches en hydrocarbures.
En vertu de ce traité, l'Égypte et la Grèce sont désormais autorisées à tirer chacune le maximum d'avantages des ressources disponibles dans la zone économique exclusive (ZEE), notamment des réserves de pétrole et de gaz.
Depuis le 10 août, quatre jours après la signature de cet accord bilatéral, Ankara a déployé son bateau sismique "Oruç Reis" et son escorte de navires de guerre turcs pour procéder à des explorations au large de l'île grecque de Kastellorizo, à 2 km des côtes turques. Jeudi, Ankara a annoncé la prolongation de ses recherches en hydrocarbures.
Un accord similaire entre Athènes et Rome avait été ratifié le 26 août par le parlement qui délimite les zones de pêche de la Grèce et de l'Italie et confirme le droit des îles grecques en mer Ionienne (ouest) d'avoir des zones maritimes d'exploitation.
Cet accord est considéré comme une riposte à l'accord turco-libyen signé fin 2019 autorisant la Turquie à accéder à une large espace maritime en Méditerranée orientale où d'importants gisements d'hydrocarbures ont été découverts ces dernières années. Sa ratification intervient en pleine crise des relations gréco-turques en Méditerranée orientale où les deux pays voisins, tous deux membres de l'Otan, se disputent des zones maritimes riches en hydrocarbures.
En vertu de ce traité, l'Égypte et la Grèce sont désormais autorisées à tirer chacune le maximum d'avantages des ressources disponibles dans la zone économique exclusive (ZEE), notamment des réserves de pétrole et de gaz.
Depuis le 10 août, quatre jours après la signature de cet accord bilatéral, Ankara a déployé son bateau sismique "Oruç Reis" et son escorte de navires de guerre turcs pour procéder à des explorations au large de l'île grecque de Kastellorizo, à 2 km des côtes turques. Jeudi, Ankara a annoncé la prolongation de ses recherches en hydrocarbures.
Un accord similaire entre Athènes et Rome avait été ratifié le 26 août par le parlement qui délimite les zones de pêche de la Grèce et de l'Italie et confirme le droit des îles grecques en mer Ionienne (ouest) d'avoir des zones maritimes d'exploitation.