Sur le marché du conventionnel, les opérateurs de navires polyvalents continuent de redouter la concurrence accrue du conteneur et du vrac sec. Deux secteurs du transport maritime particulièrement offensifs car victimes d'une offre pléthorique et de la baisse des taux de fret.
Les experts du conventionnel estiment que la demande de transport subit l'impact de la chute du prix des marchandises. Une tendance baissière due non seulement au faible appétit de la Chine pour les articles de base mais également à l'offre excédentaire mondiale dans le domaine énergétique (pétrole et gaz).
Pour les professionnels du secteur, la volatilité des échanges commerciaux reflète également la baisse des livraisons d’acier et d’autres biens de consommation.
Il se dit que, si des expéditions pour des contrats déjà en cours se poursuivent, d'autres grands projets miniers et pétrochimiques sont reportés car les acteurs préfèrent que le marché retrouve une tendance plus claire.
Les spécialistes du feedering parviennent à "cannibaliser" les multipurpose
Sur le marché du conventionnel, des observateurs ont constaté en début d'année un recul de 1,8 % du Toepfer Multipurpose Index (TMI). Il s'agit, à leurs yeux, de la première baisse des taux d'affrètement quotidiens puisque ceux-ci sont passés entre le mois de juillet 2018 et fin février 2019 de 7.593 à 7.457 dollars.
Hannes Hollaender, directeur général du cabinet de courtage Toepfer, estime que, lorsque les vraquiers et les porte-conteneurs dédiés au feedering se livrent concurrence pour le fret, ils parviennent à "cannibaliser" le créneau des navires polyvalents. "Lorsque le Baltic Dry Index (BDI) chute, nous chutons aussi", commente-t-il.
Selon le dirigeant du cabinet de courtage hambourgeois, "bien que les taux d'affrètement pour les grands vracs ne soient pas directement corrélés aux taux d'affrètement horaire des navires "multipurpose-heavy lift", les vraquiers compacts et les monospaces se livrent concurrence pour obtenir des lots identiques tels que les pales en acier et les éoliennes".
Pour les professionnels du secteur, la volatilité des échanges commerciaux reflète également la baisse des livraisons d’acier et d’autres biens de consommation.
Il se dit que, si des expéditions pour des contrats déjà en cours se poursuivent, d'autres grands projets miniers et pétrochimiques sont reportés car les acteurs préfèrent que le marché retrouve une tendance plus claire.
Les spécialistes du feedering parviennent à "cannibaliser" les multipurpose
Sur le marché du conventionnel, des observateurs ont constaté en début d'année un recul de 1,8 % du Toepfer Multipurpose Index (TMI). Il s'agit, à leurs yeux, de la première baisse des taux d'affrètement quotidiens puisque ceux-ci sont passés entre le mois de juillet 2018 et fin février 2019 de 7.593 à 7.457 dollars.
Hannes Hollaender, directeur général du cabinet de courtage Toepfer, estime que, lorsque les vraquiers et les porte-conteneurs dédiés au feedering se livrent concurrence pour le fret, ils parviennent à "cannibaliser" le créneau des navires polyvalents. "Lorsque le Baltic Dry Index (BDI) chute, nous chutons aussi", commente-t-il.
Selon le dirigeant du cabinet de courtage hambourgeois, "bien que les taux d'affrètement pour les grands vracs ne soient pas directement corrélés aux taux d'affrètement horaire des navires "multipurpose-heavy lift", les vraquiers compacts et les monospaces se livrent concurrence pour obtenir des lots identiques tels que les pales en acier et les éoliennes".