Le groupe de remorquage néerlandais Kotug Smit Towage, une joint-venture entre l'entreprise familiale Kotug et une filiale de Boskalis, a cédé son activité à l'espagnol Boluda pour 300 millions d'euros.
Victime de la guerre des tarifs qui sévit dans le secteur du remorquage, le principal opérateur du port de Rotterdam jette l'éponge. Détenteur de 65 % de cette activité dans le port néerlandais, aux côtés des 35 % détenus ensemble par le groupe danois Deense Svitzer (filiale de l'armateur Maersk) et de l'allemand Fairplay, le groupe de remorquage néerlandais Kotug Smit Towage cède son activité au groupe espagnol Boluda pour 300 millions d'euros. Kotug Smit Towage est un joint-venture entre l'entreprise familiale Kotug et une filiale du groupe néerlandais de services maritimes Boskalis.
L'opération illustre le mouvement de concentration qui secoue les entreprises de remorquage dans nombre de ports européens. "Outre Rotterdam, les ports du Nord de l'Europe de l'Ouest, dont Hambourg et Anvers, connaissent une forte concurrence dans le secteur du remorquage", constate Walter Coller, directeur général de Fairplay. "Il n'y a que deux solutions, acquérir ou se faire acquérir", réagit Peter Berdowski, directeur général de Boskalis.
De fait, la branche du remorquage subit par ricochet les conséquences de la course à la part de marché que se livrent les armateurs de porte-conteneurs suite à la dernière vague de consolidations. "Après les armateurs, les sociétés de services actives dans les ports doivent à leur tour réaliser des économies d'échelle", se résigne Peter Berdowski.
Une dimension plus internationale
Acteur en vue dans le secteur du remorquage, Kotug Smit est présent dans 11 ports européens répartis dans 4 pays (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Royaume-Uni). Le groupe, qui possède 65 remorqueurs, réalise un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros. Pour sa part, le groupe familial espagnol Boluda, fondé en 1837 et à la tête d'une flotte de 230 remorqueurs, se caractérise avec sa dimension plus internationale. Outre sa position de leader en France et en Espagne, ce géant du remorquage originaire de Valence, dispose d’implantations dans les ports européens, africains mais aussi dans plusieurs ports de l'océan Indien et d’Amérique du Sud.
L’opération de rachat par Boluda, qui doit encore recevoir l’approbation des autorités de la concurrence, devrait être finalisée au cours du second semestre.
L'opération illustre le mouvement de concentration qui secoue les entreprises de remorquage dans nombre de ports européens. "Outre Rotterdam, les ports du Nord de l'Europe de l'Ouest, dont Hambourg et Anvers, connaissent une forte concurrence dans le secteur du remorquage", constate Walter Coller, directeur général de Fairplay. "Il n'y a que deux solutions, acquérir ou se faire acquérir", réagit Peter Berdowski, directeur général de Boskalis.
De fait, la branche du remorquage subit par ricochet les conséquences de la course à la part de marché que se livrent les armateurs de porte-conteneurs suite à la dernière vague de consolidations. "Après les armateurs, les sociétés de services actives dans les ports doivent à leur tour réaliser des économies d'échelle", se résigne Peter Berdowski.
Une dimension plus internationale
Acteur en vue dans le secteur du remorquage, Kotug Smit est présent dans 11 ports européens répartis dans 4 pays (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Royaume-Uni). Le groupe, qui possède 65 remorqueurs, réalise un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros. Pour sa part, le groupe familial espagnol Boluda, fondé en 1837 et à la tête d'une flotte de 230 remorqueurs, se caractérise avec sa dimension plus internationale. Outre sa position de leader en France et en Espagne, ce géant du remorquage originaire de Valence, dispose d’implantations dans les ports européens, africains mais aussi dans plusieurs ports de l'océan Indien et d’Amérique du Sud.
L’opération de rachat par Boluda, qui doit encore recevoir l’approbation des autorités de la concurrence, devrait être finalisée au cours du second semestre.