Le gouvernement britannique a estimé que les dispositions douanières post-Brexit spécifiques à l'Irlande du Nord n'étaient pas "viables", à une semaine de l'entrée en vigueur de nouvelles restrictions dont Londres demande le report à Bruxelles.
Les règles douanières qui doivent prochainement entrer en vigueur figurent dans le protocole nord-irlandais, effectif depuis le 1er janvier et négocié dans le cadre de l'accord de Brexit. Elles maintiennent de fait la province britannique d'Irlande du Nord dans le marché unique et l'union douanière européens pour les marchandises, en prévoyant des contrôles sur les biens arrivant en Irlande du Nord depuis la Grande-Bretagne, séparée par la mer.
Dans sa forme actuelle, "le protocole n'est pas viable" et "cause des problèmes pour les entreprises et les consommateurs, les citoyens nord-irlandais et nous devons rectifier cela", a déclaré le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord, Brandon Lewis, jugeant "raisonnable" de s'attendre à des "changements". Il s'est dit "optimiste" sur le fait que ces changements interviendront avant la mise en place le 1er juillet 2021 de nouvelles restrictions empêchant l'envoi en Irlande du Nord de viande réfrigérée, au cœur d'une "guerre de la saucisse" entre Londres et Bruxelles.
Estimant que le protocole menace l'intégrité du Royaume-Uni et perturbe les échanges, Londres a demandé à l'UE d'étendre la période de grâce pour ces produits. "Les discussions sont en cours et nous espérons parvenir à une solution", a indiqué un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson. À défaut, Brandon Lewis a répété que Londres n'excluait "rien", à savoir passer outre unilatéralement ces dispositions douanières.
"Solutions flexibles"
"Nous comprenons la détermination de l'UE et son intérêt à protéger son marché unique", mais "les biens expédiés de Grande-Bretagne vers l'Irlande du Nord, qui ne sont pas destinés à la République d'Irlande, ne présentent pas de risque", a-t-il insisté. Brandon Lewis a également affirmé que le gouvernement britannique avait proposé des "solutions très flexibles" dans différents domaines, comme le transport de viande, les voyages des animaux de compagnie et les procédures douanières. "Nous attendons une réponse de l'UE d'une manière qui soit constructive".
Selon le "Telegraph", Bruxelles et Londres devraient s'entendre avant l'échéance de la semaine prochaine pour étendre la période de grâce pour la viande réfrigérée. L'objectif du protocole est d'éviter que les contrôles aient lieu entre la province et la République d'Irlande au sud, et ainsi de prévenir le rétablissement d'une frontière dure entre les deux territoires qui pourrait compromettre la paix obtenue en 1998 en Irlande du Nord, après trois décennies de violences.
Dans sa forme actuelle, "le protocole n'est pas viable" et "cause des problèmes pour les entreprises et les consommateurs, les citoyens nord-irlandais et nous devons rectifier cela", a déclaré le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord, Brandon Lewis, jugeant "raisonnable" de s'attendre à des "changements". Il s'est dit "optimiste" sur le fait que ces changements interviendront avant la mise en place le 1er juillet 2021 de nouvelles restrictions empêchant l'envoi en Irlande du Nord de viande réfrigérée, au cœur d'une "guerre de la saucisse" entre Londres et Bruxelles.
Estimant que le protocole menace l'intégrité du Royaume-Uni et perturbe les échanges, Londres a demandé à l'UE d'étendre la période de grâce pour ces produits. "Les discussions sont en cours et nous espérons parvenir à une solution", a indiqué un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson. À défaut, Brandon Lewis a répété que Londres n'excluait "rien", à savoir passer outre unilatéralement ces dispositions douanières.
"Solutions flexibles"
"Nous comprenons la détermination de l'UE et son intérêt à protéger son marché unique", mais "les biens expédiés de Grande-Bretagne vers l'Irlande du Nord, qui ne sont pas destinés à la République d'Irlande, ne présentent pas de risque", a-t-il insisté. Brandon Lewis a également affirmé que le gouvernement britannique avait proposé des "solutions très flexibles" dans différents domaines, comme le transport de viande, les voyages des animaux de compagnie et les procédures douanières. "Nous attendons une réponse de l'UE d'une manière qui soit constructive".
Selon le "Telegraph", Bruxelles et Londres devraient s'entendre avant l'échéance de la semaine prochaine pour étendre la période de grâce pour la viande réfrigérée. L'objectif du protocole est d'éviter que les contrôles aient lieu entre la province et la République d'Irlande au sud, et ainsi de prévenir le rétablissement d'une frontière dure entre les deux territoires qui pourrait compromettre la paix obtenue en 1998 en Irlande du Nord, après trois décennies de violences.