À l’occasion des Assises de l’économie de la mer, le secrétaire d’État à la Mer Hervé Berville a promis une nouvelle consultation devant déboucher sur une nouvelle stratégie maritime nationale. Il annonce des moyens financiers en faveur de la décarbonation, de l’innovation et de la formation et prévoit de mettre la "pression" face au dumping social.
Trois ans après les Assises de l’économie de la mer à Montpellier, une édition au cours de laquelle Emmanuel Macron avait posé une vision détonante pour la politique maritime de la France, le secrétaire d’État à la Mer Hervé Berville a repris à Lille, lors de la nouvelle édition du rendez-vous annuel de la filière maritime et portuaire organisé par "Le Marin" en partenariat avec le Cluster maritime français, le fil de la conversation là où elle s’était figée. À savoir sur l'affirmation d'une ambition qui ne s'est toujours pas concrétisée.
Il a renoué à Lille ce dialogue à l’aune "de l’urgence écologique et de la nécessité de renforcer [la] souveraineté économique" du pays.
Création de France Mer 2030
Le secrétaire d’État a noyé l’auditoire sous une pluie d’annonces portant à la fois sur la protection des fonds marins, la formation, la pêche, l’éolien flottant, le dumping social, l’industrie maritime et a indiqué l’agenda des dix prochains mois.
La principale annonce concernant les activités de la marine marchande tient dans cette démarche désignée sous l’appellation de France Mer 2030, qui doit déboucher, à l’issue d’une nouvelle consultation de dix mois avec toutes les parties prenantes, sur la définition d’une stratégie maritime à moyen terme de la France. Avec pour ligne d’arrivée le CiMer 2023 et comme horizon le navire zéro émission dont la France espère être à l’avant-garde, si possible avec des technologies et des emplois français.
Construire en France le navire zéro émission
"Si on veut mettre la mer au cœur des politiques publiques, répondre aux objectifs de neutralité carbone, assurer la souveraineté économique, renforcer notre modèle de pêche, territorialiser les emplois de la mer, on a besoin d’une stratégie maritime écrite qui n’existe pas", explique Hervé Berville en aparté. "Appelez cela comme vous voulez, Grenelle, assises, coproduction, concertation…
Il a renoué à Lille ce dialogue à l’aune "de l’urgence écologique et de la nécessité de renforcer [la] souveraineté économique" du pays.
Création de France Mer 2030
Le secrétaire d’État a noyé l’auditoire sous une pluie d’annonces portant à la fois sur la protection des fonds marins, la formation, la pêche, l’éolien flottant, le dumping social, l’industrie maritime et a indiqué l’agenda des dix prochains mois.
La principale annonce concernant les activités de la marine marchande tient dans cette démarche désignée sous l’appellation de France Mer 2030, qui doit déboucher, à l’issue d’une nouvelle consultation de dix mois avec toutes les parties prenantes, sur la définition d’une stratégie maritime à moyen terme de la France. Avec pour ligne d’arrivée le CiMer 2023 et comme horizon le navire zéro émission dont la France espère être à l’avant-garde, si possible avec des technologies et des emplois français.
Construire en France le navire zéro émission
"Si on veut mettre la mer au cœur des politiques publiques, répondre aux objectifs de neutralité carbone, assurer la souveraineté économique, renforcer notre modèle de pêche, territorialiser les emplois de la mer, on a besoin d’une stratégie maritime écrite qui n’existe pas", explique Hervé Berville en aparté. "Appelez cela comme vous voulez, Grenelle, assises, coproduction, concertation…