Après une baisse des trafics en 2021, à 1,43 million de tonnes, le grand port fluvio-maritime de l’axe Seine ambitionne de renouer des partenariats avec les ports des territoires ultramarins.
2021 a été l’année d’un nouveau départ pour les ports de l’axe Seine : le 1er juin, Le Havre, Rouen et Paris ont été réunis au sein d’un établissement unique, Haropa Port. C'est cette nouvelle organisation que son directeur général, Stéphane Raison, entend bien présenter sur les territoires français d’Outre-mer, éloignés de la métropole.
CMA CGM et MSC trustent l'océan Indien
Deux missions sont ainsi programmées en 2022, sur l’île de La Réunion en juin, puis à la Caraïbe. Objectifs : "Promouvoir le savoir-faire de Haropa Port et les services qui se renforceront notamment avec MSC et son opérateur Til, développer de nouvelles connexions via les transbordements et renforcer nos partenariats avec les ports et les collectivités".
Le trafic global accuse en 2021 une baisse en volume de 1 % à 1,43 million de tonnes mais le trafic en conteneurs pleins a enregistré une légère augmentation, de 1 %, avec 148.996 EVP en 2021 contre 147.687 EVP en 2020.
"Haropa Port reste le premier port métropolitain pour territoires ultramarins avec qui nous assurons des services historiques et le meilleur réseau des lignes avec des acteurs très orientés Outre-mer, rappelle Stéphane Raison. Nous sommes ainsi les seuls à sourcer à la fois la Caraïbe, l’Océanie et l’océan Indien."
C’est avec La Réunion que les terminaux du Havre, qui proposent douze départs mensuels et un transit time compétitif de 21 jours, assure leurs plus gros volumes. Après le recul enregistré en 2020, lié à la crise sanitaire, le trafic global a connu une croissance de 7,6 % par rapport à 2020 à 428.462 tonnes, et de 7 % à 35.610 EVP pleins.
Le trafic roulier affiche une augmentation de 10,7 % à 17.472 véhicules. Sur cette desserte de l’océan Indien, l'italo-suisse MSC et le français CMA CGM se partagent les services hebdomadaires directs Nemo/Australia Express.
Des liaisons régulières en conventionnel
En croissance également, les flux avec la Guadeloupe. Avec 345.604 tonnes traitées (+ 6,5 %) et 31.434 EVP pleins (+ 10,3 %), l’île représente la deuxième part de marché pour Haropa Port (au départ du Havre), qui a vu aussi le trafic roulier progresser, de 23 % à 7.614 véhicules.
Les trafics avec la Martinique sont aussi en progression : 338.482 tonnes ont été traitées en 2021, soit une croissance de 13 % par rapport à 2020, dont 30.208 EVP pleins, soit une croissance de 18 %.
Le trafic roulier a lui aussi progressé, de 10,4 % à 6.549 véhicules. Le service reefer Rayo développé par Seatrade sur Radicatel permet au voyage de retour d’assurer "le meilleur transit time européen" sur l’Équateur pour les importations de fruits et en particulier, d’avocats, avec onze jours de la Martinique et autant de la Guadeloupe.
Les solutions de transport déjà existantes en conteneur et ro-ro sont complétées par le développement des lignes maritimes breakbulk (transport conventionnel) régulières, grâce notamment à la relance du service polyvalent Multipurpose Vessel (MPV) lancé en 2020 par Marfret.
Il est opéré depuis Le Havre vers les Antilles, la Caraïbe et l’Amérique du Sud par le "Marfret Niolon", qui offre une capacité de 1.212 mètres linéaires pour le transport de tout matériel roulant tels que remorques, compacteurs, grues sur chenilles.
C’est avec la Guyane que les trafics accusent un repli lié au transport des éléments de la fusée Ariane pour Kourou, de 92,3 % à 11.244 tonnes. Le trafic conteneurisé a augmenté de 52,3 %, à 722 EVP.
Sur les Comores, les trafics ont baissé de 21 % à 11.830 tonnes en volume et de 17,4 % à 1.231 EVP pleins. Enfin, le trafic conteneurisé d’Haropa Port Le Havre avec la Nouvelle-Calédonie a diminué de 8,3 % à 9.574 EVP pleins mais a augmenté en volume de 5 % à 108.979 tonnes.
De son côté, les terminaux de Rouen ont connu en 2021 une hausse de + 16,6 % en volume, à 189.000 tonnes, ayant notamment traité à Radicatel 84.700 tonnes vers la Martinique (+ 5,7 %), 77.400 tonnes avec la Guadeloupe (- 5,5 %) et importé 14.300 tonnes de gypse de La Réunion.
CMA CGM et MSC trustent l'océan Indien
Deux missions sont ainsi programmées en 2022, sur l’île de La Réunion en juin, puis à la Caraïbe. Objectifs : "Promouvoir le savoir-faire de Haropa Port et les services qui se renforceront notamment avec MSC et son opérateur Til, développer de nouvelles connexions via les transbordements et renforcer nos partenariats avec les ports et les collectivités".
Le trafic global accuse en 2021 une baisse en volume de 1 % à 1,43 million de tonnes mais le trafic en conteneurs pleins a enregistré une légère augmentation, de 1 %, avec 148.996 EVP en 2021 contre 147.687 EVP en 2020.
"Haropa Port reste le premier port métropolitain pour territoires ultramarins avec qui nous assurons des services historiques et le meilleur réseau des lignes avec des acteurs très orientés Outre-mer, rappelle Stéphane Raison. Nous sommes ainsi les seuls à sourcer à la fois la Caraïbe, l’Océanie et l’océan Indien."
C’est avec La Réunion que les terminaux du Havre, qui proposent douze départs mensuels et un transit time compétitif de 21 jours, assure leurs plus gros volumes. Après le recul enregistré en 2020, lié à la crise sanitaire, le trafic global a connu une croissance de 7,6 % par rapport à 2020 à 428.462 tonnes, et de 7 % à 35.610 EVP pleins.
Le trafic roulier affiche une augmentation de 10,7 % à 17.472 véhicules. Sur cette desserte de l’océan Indien, l'italo-suisse MSC et le français CMA CGM se partagent les services hebdomadaires directs Nemo/Australia Express.
Des liaisons régulières en conventionnel
En croissance également, les flux avec la Guadeloupe. Avec 345.604 tonnes traitées (+ 6,5 %) et 31.434 EVP pleins (+ 10,3 %), l’île représente la deuxième part de marché pour Haropa Port (au départ du Havre), qui a vu aussi le trafic roulier progresser, de 23 % à 7.614 véhicules.
Les trafics avec la Martinique sont aussi en progression : 338.482 tonnes ont été traitées en 2021, soit une croissance de 13 % par rapport à 2020, dont 30.208 EVP pleins, soit une croissance de 18 %.
Le trafic roulier a lui aussi progressé, de 10,4 % à 6.549 véhicules. Le service reefer Rayo développé par Seatrade sur Radicatel permet au voyage de retour d’assurer "le meilleur transit time européen" sur l’Équateur pour les importations de fruits et en particulier, d’avocats, avec onze jours de la Martinique et autant de la Guadeloupe.
Les solutions de transport déjà existantes en conteneur et ro-ro sont complétées par le développement des lignes maritimes breakbulk (transport conventionnel) régulières, grâce notamment à la relance du service polyvalent Multipurpose Vessel (MPV) lancé en 2020 par Marfret.
Il est opéré depuis Le Havre vers les Antilles, la Caraïbe et l’Amérique du Sud par le "Marfret Niolon", qui offre une capacité de 1.212 mètres linéaires pour le transport de tout matériel roulant tels que remorques, compacteurs, grues sur chenilles.
C’est avec la Guyane que les trafics accusent un repli lié au transport des éléments de la fusée Ariane pour Kourou, de 92,3 % à 11.244 tonnes. Le trafic conteneurisé a augmenté de 52,3 %, à 722 EVP.
Sur les Comores, les trafics ont baissé de 21 % à 11.830 tonnes en volume et de 17,4 % à 1.231 EVP pleins. Enfin, le trafic conteneurisé d’Haropa Port Le Havre avec la Nouvelle-Calédonie a diminué de 8,3 % à 9.574 EVP pleins mais a augmenté en volume de 5 % à 108.979 tonnes.
De son côté, les terminaux de Rouen ont connu en 2021 une hausse de + 16,6 % en volume, à 189.000 tonnes, ayant notamment traité à Radicatel 84.700 tonnes vers la Martinique (+ 5,7 %), 77.400 tonnes avec la Guadeloupe (- 5,5 %) et importé 14.300 tonnes de gypse de La Réunion.
