Le conseil de surveillance de Haropa Port a adopté son premier projet stratégique le 25 mars. À la clé, d’ici 2025, un programme d’investissements de 1,3 milliard d’euros et une ambition : développer une orientation multi-filière, l'offre logistique et une industrie durable.
Élaboré il y a plus d’un an, soumis à la consultation publique, présenté aux conseils de développement territoriaux de chacun des trois ports de l’axe Seine puis au conseil d’orientation, le projet stratégique de Haropa Port 2020-2025 est validé.
Le conseil de surveillance, composé de 17 représentants de l'État, des collectivités territoriales, des salariés et des personnalités qualifiées ont voté, le 25 mars, le premier projet stratégique de l’établissement unique qui regroupe depuis juin 2021 les ports du Havre, Rouen et Paris. "Une étape importante pour le grand port fluvio-maritime de l'axe Seine", a souligné Stéphane Raison, directeur général et président du directoire de Haropa Port.
L’objectif affiché de l'établissement est d’atteindre à l’horizon 2025 un trafic maritime global à 92 millions de tonnes et un trafic fluvial de 35 millions de tonnes, quand ils s’élevaient respectivement à près de 90 et 25 millions de tonnes en 2019. En 2021, le trafic maritime était en retrait, à 83,6 millions de tonnes. Autre objectif, le report modal sur les modes massifiés pour 20 % des conteneurs et 40 % des produits en vrac, quand la part modale n'était qu’à 12 % en 2021.
Capter de nouvelles lignes maritimes
Développement industriel et commercial, transition écologique, transition numérique et multimodalité constituent les quatre grandes orientations de cette nouvelle feuille de route. Haropa Port "se mobilise pour accompagner la décarbonation de l’industrie et la réindustrialisation en Vallée de Seine », a insisté Daniel Havis, président du conseil de surveillance.
En perspectives, "la structuration d’une filière Carbone et hydrogène", "l’émergence d’une filière d'économie circulaire", "la maîtrise des impacts des activités portuaires". Autre enjeu, l’offre foncière "à même d’attirer des prospects industriels et de fixer les flux". Haropa Port ambitionne de "développer des plateformes logistiques multimodales et capter de nouvelles lignes maritimes de tous types, notamment du short-sea".
Ces orientations se concrétisent : un appel à manifestation d'intérêt a été lancé pour "un site industriel clés en mains" du Grand Canal du Havre, soit 24,3 hectares. Un appel à projets vise à développer en Île-de-France l’implantation de stations de distribution d’hydrogène et d’énergies renouvelables.
Bonne nouvelle, la société de Dubaï Al Khaleej Sugar (AKS) vient d’annoncer un projet de construction à Grand-Couronne, sur une ancienne plateforme industrielle revalorisée de 75 hectares, d’une usine de production de sucre blanc à partir de betteraves sucrières. Entre 650.000 et 850.000 tonnes en sortiraient chaque année, soit un flux de 30.000 à 37.000 EVP à l’export pour Haropa.
Le conseil de surveillance, composé de 17 représentants de l'État, des collectivités territoriales, des salariés et des personnalités qualifiées ont voté, le 25 mars, le premier projet stratégique de l’établissement unique qui regroupe depuis juin 2021 les ports du Havre, Rouen et Paris. "Une étape importante pour le grand port fluvio-maritime de l'axe Seine", a souligné Stéphane Raison, directeur général et président du directoire de Haropa Port.
L’objectif affiché de l'établissement est d’atteindre à l’horizon 2025 un trafic maritime global à 92 millions de tonnes et un trafic fluvial de 35 millions de tonnes, quand ils s’élevaient respectivement à près de 90 et 25 millions de tonnes en 2019. En 2021, le trafic maritime était en retrait, à 83,6 millions de tonnes. Autre objectif, le report modal sur les modes massifiés pour 20 % des conteneurs et 40 % des produits en vrac, quand la part modale n'était qu’à 12 % en 2021.
Capter de nouvelles lignes maritimes
Développement industriel et commercial, transition écologique, transition numérique et multimodalité constituent les quatre grandes orientations de cette nouvelle feuille de route. Haropa Port "se mobilise pour accompagner la décarbonation de l’industrie et la réindustrialisation en Vallée de Seine », a insisté Daniel Havis, président du conseil de surveillance.
En perspectives, "la structuration d’une filière Carbone et hydrogène", "l’émergence d’une filière d'économie circulaire", "la maîtrise des impacts des activités portuaires". Autre enjeu, l’offre foncière "à même d’attirer des prospects industriels et de fixer les flux". Haropa Port ambitionne de "développer des plateformes logistiques multimodales et capter de nouvelles lignes maritimes de tous types, notamment du short-sea".
Ces orientations se concrétisent : un appel à manifestation d'intérêt a été lancé pour "un site industriel clés en mains" du Grand Canal du Havre, soit 24,3 hectares. Un appel à projets vise à développer en Île-de-France l’implantation de stations de distribution d’hydrogène et d’énergies renouvelables.
Bonne nouvelle, la société de Dubaï Al Khaleej Sugar (AKS) vient d’annoncer un projet de construction à Grand-Couronne, sur une ancienne plateforme industrielle revalorisée de 75 hectares, d’une usine de production de sucre blanc à partir de betteraves sucrières. Entre 650.000 et 850.000 tonnes en sortiraient chaque année, soit un flux de 30.000 à 37.000 EVP à l’export pour Haropa.
