L'armateur allemand Hapag-Lloyd a achevé le premier trimestre 2017 sur un résultat opérationnel positif. Une période marquée par une amélioration des volumes transportés, mais pénalisée par une baisse des taux de fret et une hausse du prix du carburant. La relance des tarifs sur certains marchés mondiaux et les économies générées par l'opération de fusion avec UASC redonnent confiance à l'opérateur pour les trimestres à venir.
Pour le cinquième armateur mondial Hapag-Lloyd, le premier trimestre de l'année s'est soldé par une augmentation du résultat opérationnel (Ebitda). Celui s'est élevé à 131,1 millions d'euros (M EUR) tandis que le résultat d'exploitation (Ebit) a atteint la somme de 3,5 millions d'euros. Selon la direction de la compagnie allemande, le nombre de conteneurs transportés s'est accru cette année de 6,9 % pour atteindre 1,9 million d'EVP, contre 1,8 million au cours des trois premiers mois de 2016. Pendant ce temps, le niveau moyen des taux de fret a baissé de 20 dollars pour s'établir à 1.047 dollars par EVP. Mais, avec les effets combinés d'une amélioration des taux de change et d'une hausse des volumes transportés, une reprise se fait sentir.
Le chiffre d'affaires a progressé de 10,4 %, passant de 1,93 milliard d'euros à 2,13 milliards cette année tandis que le résultat d'exploitation (Ebit) a atteint à fin mars 3,5 millions d'euros, contre 5,3 millions au premier trimestre 2016. Le résultat net du groupe a de son côté continué de baisser puisqu'il est passé en un an de - 42,8 à - 62,1 millions d'euros.
Le prix du combustible a bondi
La direction de l'armateur allemand rappelle que des hausses de taux de fret ont pu être mises en place sur un certain nombre de marchés. À ses yeux, le secteur de la ligne régulière demeure toujours "un véritable défi pour ses acteurs". L'opérateur mise sur les retombées positives de ces restaurations de taux sur les comptes du groupe pour les mois à venir. En attendant, le premier trimestre a été marqué, selon l'état-major, par la hausse du prix du combustible qui est passé en un an de 197 à 313 dollars la tonne. "Il s'agit du prix le plus élevé depuis le mois de juin 2015", constate-t-il.
"Au cours du premier trimestre, nous nous sommes concentrés sur l'opération de fusion avec UASC et sur le lancement de la nouvelle alliance", a indiqué Rolf Habben Jansen, le PDG de Hapag-Lloyd. Il estime que "le démarrage de The Alliance s'est bien déroulé" et que "la fusion avec l'armateur du golfe arabe sera achevée bientôt". L'opération, selon le groupe allemand, permettra de générer des économies de quelque 435 millions de dollars par an dès 2019.
Le chiffre d'affaires a progressé de 10,4 %, passant de 1,93 milliard d'euros à 2,13 milliards cette année tandis que le résultat d'exploitation (Ebit) a atteint à fin mars 3,5 millions d'euros, contre 5,3 millions au premier trimestre 2016. Le résultat net du groupe a de son côté continué de baisser puisqu'il est passé en un an de - 42,8 à - 62,1 millions d'euros.
Le prix du combustible a bondi
La direction de l'armateur allemand rappelle que des hausses de taux de fret ont pu être mises en place sur un certain nombre de marchés. À ses yeux, le secteur de la ligne régulière demeure toujours "un véritable défi pour ses acteurs". L'opérateur mise sur les retombées positives de ces restaurations de taux sur les comptes du groupe pour les mois à venir. En attendant, le premier trimestre a été marqué, selon l'état-major, par la hausse du prix du combustible qui est passé en un an de 197 à 313 dollars la tonne. "Il s'agit du prix le plus élevé depuis le mois de juin 2015", constate-t-il.
"Au cours du premier trimestre, nous nous sommes concentrés sur l'opération de fusion avec UASC et sur le lancement de la nouvelle alliance", a indiqué Rolf Habben Jansen, le PDG de Hapag-Lloyd. Il estime que "le démarrage de The Alliance s'est bien déroulé" et que "la fusion avec l'armateur du golfe arabe sera achevée bientôt". L'opération, selon le groupe allemand, permettra de générer des économies de quelque 435 millions de dollars par an dès 2019.
