Le roulier russe "Baltic Leader" a été intercepté le 26 février dans la Manche par les autorités françaises dans le cadre des sanctions européennes visant Moscou. L'opération fait partie des mesures de rétorsion après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Alors qu'il venait de quitter Radicatel, dans le port de Rouen, à destination de Saint-Pétersbourg avec une cargaison de véhicules à bord, le roulier russe "Baltic Leader" s'est fait intercepter par les autorités françaises dans la nuit du 25 au 26 février. Il a été dérouté vers le port de Boulogne-sur-Mer.
L'opération menée par la douane à l'encontre de ce navire battant pavillon russe fait partie des premières mesures visibles du plan de sanctions européen pour condamner la Russie d'avoir ouvert la guerre contre l'Ukraine.
Depuis le 26 février, Il se trouve en saisie et des vérifications sont effectuées, a précisé le cabinet du ministre français délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt. L'opération sur ce navire appartenant à la société PSB Leasing, filiale de la banque privée russe PSB (Promsvyaz Bank), est "conduite en coopération avec les autorités américaines", a précisé le ministère de la Finances.
Le "Baltic Leader", escorté par un patrouilleur de la douane, avec l'appui de la gendarmerie et de la marine, s'est montré "coopératif", a précisé Véronique Magnin, officier de communication régionale pour la préfecture maritime. Elle a souligné qu'une telle intervention, signe de "fermeté", était "rare" dans cette zone. La douane a mené des auditions et investigations à bord.
L'escale prévue à Saint-Péterbourg compromise
Le roulier à la coque rouge est amarré dans une zone du port de Calais-Boulogne-sur-Mer peu fréquentée, à distance des autres navires. Le PDG du port, Jean-Jacques Puissesseau, a déclaré n'avoir "jamais vu" d'interception de ce type en vingt ans d'activité.
Construit en 2000, le roulier russe mesure 127 mètres de long et 20 mètres de large et affiche un port en lourd de 8.830 tonnes. Il n'arrivera pas à Saint-Pétersbourg le 5 mars comme prévu. Avant de faire escale à Rouen, il avait effectué une opération de soutage à Malte, en Méditerranée.
L'opération menée par la douane à l'encontre de ce navire battant pavillon russe fait partie des premières mesures visibles du plan de sanctions européen pour condamner la Russie d'avoir ouvert la guerre contre l'Ukraine.
Depuis le 26 février, Il se trouve en saisie et des vérifications sont effectuées, a précisé le cabinet du ministre français délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt. L'opération sur ce navire appartenant à la société PSB Leasing, filiale de la banque privée russe PSB (Promsvyaz Bank), est "conduite en coopération avec les autorités américaines", a précisé le ministère de la Finances.
Le "Baltic Leader", escorté par un patrouilleur de la douane, avec l'appui de la gendarmerie et de la marine, s'est montré "coopératif", a précisé Véronique Magnin, officier de communication régionale pour la préfecture maritime. Elle a souligné qu'une telle intervention, signe de "fermeté", était "rare" dans cette zone. La douane a mené des auditions et investigations à bord.
L'escale prévue à Saint-Péterbourg compromise
Le roulier à la coque rouge est amarré dans une zone du port de Calais-Boulogne-sur-Mer peu fréquentée, à distance des autres navires. Le PDG du port, Jean-Jacques Puissesseau, a déclaré n'avoir "jamais vu" d'interception de ce type en vingt ans d'activité.
Construit en 2000, le roulier russe mesure 127 mètres de long et 20 mètres de large et affiche un port en lourd de 8.830 tonnes. Il n'arrivera pas à Saint-Pétersbourg le 5 mars comme prévu. Avant de faire escale à Rouen, il avait effectué une opération de soutage à Malte, en Méditerranée.