Le Grand Port maritime de la Guadeloupe a sévèrement été affecté par la crise en 2020. Seul le conteneur est parvenu à progresser par rapport à 2019.
Aux Antilles, à l'exception du conteneur, toutes les filières d'activité du Grand Port maritime de la Guadeloupe ont enregistré un recul en 2020. Avec un repli de 2,3 % par rapport à 2019, le port ultramarin a achevé sur 3,5 millions de tonnes. L'établissement portuaire attribue cette baisse à l'impact de la pandémie. Les vracs font partie des filières fortement affectées par la crise. Ainsi, les vracs liquides (709.400 tonnes) ont connu une baisse de 12,3 %. À 625.000 tonnes, les hydrocarbures ont en effet perdu 11,7 % par rapport à 2019.
À 770.200 tonnes, les vracs solides ont diminué de 3 % en raison d'une chute du clinker (- 22 %, 146.000 tonnes), des céréales (- 8,9 %, 56.000 tonnes) et du charbon (- 18,7 %, 165.000 tonnes). Le port guadeloupéen mentionne la progression d'un trafic de pellets de bois (25.900 tonnes), venu se substituer en fin d'année au charbon dans la production électrique. Quant au sucre, à 17.750 tonnes, il a connu un repli de 40,9 %. Mais la direction du Grand Port maritime estime que la conteneurisation croissante de ce trafic explique cette baisse. Les volumes d'agrégats, à 342.000 tonnes, ont été portés en fin d'année par les imports en provenance de la Dominique en raison de la grève de la Sablière, en Guadeloupe.
Le conteneur en progression de 6 %
Pour sa part, le conteneur a progressé de 6,4 %, à 220.233 EVP (21.379 EVP en décembre). Selon la direction du GPMG, après une baisse d'activité due au confinement, celle-ci est repartie à la hausse dès le mois de mai. Elle observe un record de trafic en octobre et novembre, estimant que l'ouverture du service saisonnier Fortaleza Express de CMA CGM (une ligne reliant le Brésil au nord de l'Europe via la Guadeloupe au dernier trimestre) a permis de doper la progression. "Après deux premiers mois prometteurs, le trafic s'est contracté dès le mois de mars. Une conséquence de la crise de la Covid-19", commente la direction, estimant qu'après le mois de mai, la reprise s'est confirmée, notamment dans le domaine des marchandises diverses.
Maintien des investissements
Enfin, le trafic passagers, avec 723.184 voyageurs, a chuté à Pointe-à-Pitre de 45 %. Sont tenues pour responsables l'interruption de la saison de la croisière ainsi que la fermeture des gares maritimes de Basse-Terre et de Bergevin. L'autorité portuaire rappelle également les interruptions (depuis le 17 mars) des rotations avec les îles de Sainte-Lucie et de la Dominique. Malgré le recul d'un certain nombre d'indicateurs, le Grand Port maritime a tenu à maintenir une partie des 6,5 millions d'euros d'investissements prévus.
La construction du terre-plein de 2 hectares du Terminal de Jarry a pu être finalisée, tout comme la mise en place des dispositifs de protection contre la houle cyclonique à la gare maritime de Basse-Terre.
À 770.200 tonnes, les vracs solides ont diminué de 3 % en raison d'une chute du clinker (- 22 %, 146.000 tonnes), des céréales (- 8,9 %, 56.000 tonnes) et du charbon (- 18,7 %, 165.000 tonnes). Le port guadeloupéen mentionne la progression d'un trafic de pellets de bois (25.900 tonnes), venu se substituer en fin d'année au charbon dans la production électrique. Quant au sucre, à 17.750 tonnes, il a connu un repli de 40,9 %. Mais la direction du Grand Port maritime estime que la conteneurisation croissante de ce trafic explique cette baisse. Les volumes d'agrégats, à 342.000 tonnes, ont été portés en fin d'année par les imports en provenance de la Dominique en raison de la grève de la Sablière, en Guadeloupe.
Le conteneur en progression de 6 %
Pour sa part, le conteneur a progressé de 6,4 %, à 220.233 EVP (21.379 EVP en décembre). Selon la direction du GPMG, après une baisse d'activité due au confinement, celle-ci est repartie à la hausse dès le mois de mai. Elle observe un record de trafic en octobre et novembre, estimant que l'ouverture du service saisonnier Fortaleza Express de CMA CGM (une ligne reliant le Brésil au nord de l'Europe via la Guadeloupe au dernier trimestre) a permis de doper la progression. "Après deux premiers mois prometteurs, le trafic s'est contracté dès le mois de mars. Une conséquence de la crise de la Covid-19", commente la direction, estimant qu'après le mois de mai, la reprise s'est confirmée, notamment dans le domaine des marchandises diverses.
Maintien des investissements
Enfin, le trafic passagers, avec 723.184 voyageurs, a chuté à Pointe-à-Pitre de 45 %. Sont tenues pour responsables l'interruption de la saison de la croisière ainsi que la fermeture des gares maritimes de Basse-Terre et de Bergevin. L'autorité portuaire rappelle également les interruptions (depuis le 17 mars) des rotations avec les îles de Sainte-Lucie et de la Dominique. Malgré le recul d'un certain nombre d'indicateurs, le Grand Port maritime a tenu à maintenir une partie des 6,5 millions d'euros d'investissements prévus.
La construction du terre-plein de 2 hectares du Terminal de Jarry a pu être finalisée, tout comme la mise en place des dispositifs de protection contre la houle cyclonique à la gare maritime de Basse-Terre.