Pierre Dartout a bien entendu l’appel de la CCI Aix-Marseille-Provence (CCIAMP). Le préfet des Bouches-du-Rhône a annoncé le 20 janvier lors de ses vœux à la presse qu’il rencontrerait les entreprises affectées par le mouvement social qui bloque l’activité du Grand Port maritime de Marseille. Le président de la Chambre de commerce et d’Industrie, Jean-Luc Chauvin, doit "revenir vers la préfecture pour organiser cette réunion", a-t-il assuré. La Chambre a d’ores et déjà mis en place une "cellule d’urgence" chargée de soutenir les entreprises mises en difficulté par les blocages du port en obtenant des aménagements de leurs obligations auprès des services de l’État.
L’UPE 13 réclamait également vendredi une "réunion de crise" associant tous les services de la préfecture : suite au "blocage" du port, "beaucoup de sociétés tournent au ralenti, certaines sont même à l’arrêt complet", arguait le syndicat. Il est essentiel qu’elles puissent être rapidement soutenues".
Pierre Dartout a assuré qu’une prise en charge "comparable" à celle engagée en 2019 pour les commerces de centre-ville, alors que les manifestations de "Gilets jaunes" affectaient leur activité, pourrait être mise en œuvre. "Il faut d’abord connaître la situation exacte des entreprises, évaluer leur préjudice, avant d’envisager des mesures fiscales, sociales ou d’autres types de mesures", a indiqué le préfet. Une réponse qui cadre parfaitement avec les propositions de l’UPE. Cette dernière attend que les demandes de chômage partiel des entreprises affectées soient traitées "en priorité", que des "moratoires sans pénalités" soient mis en place et surtout que des mesures de dégrèvement de charges "dans les cas les plus critiques" soient accordées.
L’UPE 13 réclamait également vendredi une "réunion de crise" associant tous les services de la préfecture : suite au "blocage" du port, "beaucoup de sociétés tournent au ralenti, certaines sont même à l’arrêt complet", arguait le syndicat. Il est essentiel qu’elles puissent être rapidement soutenues".
Pierre Dartout a assuré qu’une prise en charge "comparable" à celle engagée en 2019 pour les commerces de centre-ville, alors que les manifestations de "Gilets jaunes" affectaient leur activité, pourrait être mise en œuvre. "Il faut d’abord connaître la situation exacte des entreprises, évaluer leur préjudice, avant d’envisager des mesures fiscales, sociales ou d’autres types de mesures", a indiqué le préfet. Une réponse qui cadre parfaitement avec les propositions de l’UPE. Cette dernière attend que les demandes de chômage partiel des entreprises affectées soient traitées "en priorité", que des "moratoires sans pénalités" soient mis en place et surtout que des mesures de dégrèvement de charges "dans les cas les plus critiques" soient accordées.