Si le nombre d'actes de piraterie a fortement diminué depuis plus d'un an dans le golfe de Guinée, le phénomène n'a pas totalement disparu. Selon l'Onu, des efforts restent encore à fournir pour éradiquer le fléau.
Le pétrolier "B Ocean" a été abordé pour la deuxième fois de l'année le 23 novembre dans le golfe de Guinée. Le navire, dont les cuves étaient chargées de produits raffinés, a été attaqué par huit hommes armés. Il a été détourné et sa cargaison dérobée. L'événement confirme que si le nombre d'actes de piraterie a bien chuté dans la région, le phénomène n'a pas totalement disparu.
Selon une haute responsable au Conseil de sécurité de l’Onu, Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale pour l’Afrique, les actes de piraterie en mer dans le golfe de Guinée continuent de diminuer depuis avril 2021. Il est toutefois trop tôt pour "tirer la conclusion du déclin inexorable de ce fléau".
Des moyens dissuasifs
La piraterie rapporte chaque année près de 2 milliards de dollars aux réseaux criminels impliqués, a-t-elle souligné. "Davantage de patrouilles navales des États côtiers et le déploiement accru de navires par des partenaires internationaux ont été dissuasifs", s'est-elle félicité.
Selon une haute responsable au Conseil de sécurité de l’Onu, Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale pour l’Afrique, les actes de piraterie en mer dans le golfe de Guinée continuent de diminuer depuis avril 2021. Il est toutefois trop tôt pour "tirer la conclusion du déclin inexorable de ce fléau".
Des moyens dissuasifs
La piraterie rapporte chaque année près de 2 milliards de dollars aux réseaux criminels impliqués, a-t-elle souligné. "Davantage de patrouilles navales des États côtiers et le déploiement accru de navires par des partenaires internationaux ont été dissuasifs", s'est-elle félicité.